Franco Mastantuono, la pépite argentine née en 2007, a enfin foulé la pelouse du Santiago Bernabéu sous le maillot blanc immaculé du Real Madrid. Arrivé en provenance de River Plate, où il avait conclu la saison avant de rejoindre l’Espagne le 14 août — date de son 18e anniversaire —, le jeune milieu offensif était attendu pour son talent, sa technique et sa capacité à faire basculer un match. Mais c’est une phrase, prononcée devant les micros, qui a fait trembler les réseaux sociaux et agité les couloirs du Bernabéu.

Interrogé sur ses idoles, Mastantuono a répondu sans hésiter :
“Messi a une signification énorme pour Barcelone et pour l’Argentine. Pour moi, le Real Madrid est le plus grand club du monde, et je suis ici pour marquer l’histoire. Mais le plus grand joueur de tous les temps, c’est Messi. Je suis Argentin, et pour moi, il est numéro un.”
Une déclaration sincère, pleine de fierté nationale… mais venant d’un joueur portant désormais le maillot du Real Madrid, elle avait de quoi surprendre.
Réactions à chaud au sein du Bernabéu
Selon nos informations, au moment même où ses mots ont été traduits pour la presse espagnole, un murmure a parcouru la salle. Certains supporters présents ont esquissé un sourire nerveux, d’autres ont échangé des regards lourds de sous-entendus. Un vétéran du club, croisé en coulisses, aurait lâché à voix basse : « Le gamin a du cran… ou de l’inconscience. »
Sur les réseaux, la fracture était immédiate :
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Une partie des fans saluait “le courage et l’honnêteté” du jeune joueur, estimant qu’un professionnel ne devrait pas mentir sur ses convictions.
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D’autres, plus conservateurs, voyaient dans cette sortie une maladresse impardonnable, surtout vis-à-vis de l’histoire brûlante entre Messi et le Real Madrid.
Un groupe ultra, connu pour sa ferveur et son exigence, a même publié un message cinglant : « Bienvenue, mais souviens-toi que ce blason se respecte avec chaque mot que tu prononces. »
Un pari sur l’avenir
Malgré cette petite tempête médiatique, Carlo Ancelotti et Florentino Pérez n’auraient exprimé aucune inquiétude en interne. Un membre du staff a confié, sous couvert d’anonymat :
“Ce genre de déclaration ne compte pas autant que ce que tu fais sur le terrain. Si Franco brille, personne ne se souviendra de cette phrase.”
Mastantuono, lui, semble déjà concentré sur le travail : il a rejoint l’entraînement avec une intensité qui a impressionné les cadres du vestiaire. Certains joueurs, comme Vinícius et Valverde, ont même été vus plaisantant avec lui à propos de “l’interdiction” de porter un bandeau bleu et grenat à Valdebebas.
L’histoire dira si ce franc-parler deviendra un souvenir amusant ou une étiquette difficile à décoller. Mais une chose est sûre : en moins de 24 heures, Mastantuono est déjà passé du statut de “nouvelle pépite” à celui de “personnage clivant” du Real Madrid.
Et comme l’a résumé un commentateur espagnol sur la Cadena SER :
“Quand tu arrives au Real et que tu cites Messi comme GOAT, c’est comme allumer une mèche… reste à savoir si ça mènera à un feu d’artifice ou à une explosion.”