Dans une interview qui fait déjà le tour des réseaux sociaux, Robert Lewandowski a surpris tout le monde en adressant un message clair à la presse et aux supporters du FC Barcelone. À l’approche d’un mercato qui s’annonce mouvementé, le vétéran polonais a tenu à affirmer publiquement son opposition à la rumeur envoyant Rodrygo, la pépite brésilienne du Real Madrid, au Camp Nou.

« Nous n’avons pas besoin de Rodrygo, ni de personne venant du Real », a lâché Lewandowski d’un ton ferme. « Ce club a une identité forte, une philosophie claire et une jeunesse exceptionnelle issue de La Masia. Je pense qu’on doit rester fidèles à ça. »

Cette déclaration intervient alors que plusieurs médias espagnols faisaient état d’un intérêt supposé du Barça pour Rodrygo, dans le cadre d’une manœuvre spectaculaire visant à déséquilibrer leur rival historique. L’idée aurait été soutenue par certains membres de la direction du club, séduits par le profil technique du Brésilien et sa capacité à dynamiser l’aile droite du Barça.

Mais l’intervention de Lewandowski risque de changer la donne. À 36 ans, l’ancien buteur du Bayern Munich est l’un des leaders du vestiaire blaugrana. Son opinion pèse lourd dans les décisions internes, et ses propos pourraient bien enterrer définitivement cette rumeur de transfert.

Du côté de Madrid, cette sortie n’a pas été bien accueillie. Des figures proches du Real considèrent ces propos comme une provocation gratuite, voire une tentative de détourner l’attention après les performances en demi-teinte du Barça ces dernières semaines.

Pour les supporters barcelonais, les avis sont partagés. Certains saluent le discours de Lewandowski comme un acte de loyauté envers l’ADN du club. D’autres estiment que refuser un joueur talentueux pour des raisons « de principe » pourrait nuire à l’ambition sportive de l’équipe.

Une chose est certaine : avec une telle sortie médiatique, Lewandowski relance le débat éternel sur l’identité du FC Barcelone face à son grand rival madrilène… et prouve que la rivalité entre les deux géants d’Espagne dépasse largement les 90 minutes sur le terrain.