L’été parisien, qui devait être consacré à la préparation sereine de la nouvelle saison, est en train de virer à un feuilleton brûlant. Gianluigi Donnarumma, le gardien titulaire du Paris Saint-Germain et champion d’Europe avec l’Italie, pourrait quitter la capitale… pour un montant qui défie toute logique : seulement 26 millions de livres sterling. Une somme jugée “ridicule” par de nombreux observateurs, mais qui cache peut-être un plan plus complexe qu’il n’y paraît.

Selon Givemesport, le PSG a fixé ce prix plancher pour toute équipe intéressée, et Manchester United, à la recherche d’un portier d’envergure internationale, serait déjà en discussion. Officiellement, le club parisien évoque une “opportunité de marché” et des “négociations contractuelles compliquées” avec Donnarumma. Officieusement, des rumeurs persistantes évoquent un conflit larvé entre le géant italien et un petit cercle de cadres influents du vestiaire.
D’après une source proche du club, la tension serait montée en flèche au printemps dernier. Après une série de matchs mitigés, certains leaders de l’équipe auraient reproché à Donnarumma un manque de communication et des sorties hasardeuses. Un échange particulièrement vif aurait eu lieu après la demi-finale de Coupe de France, au point que Luis Enrique aurait dû intervenir pour calmer les esprits.

“Ce n’était pas qu’une question de performance, c’était une question d’autorité dans le vestiaire,” confie cette source. “Certains joueurs ne supportaient plus son attitude parfois distante, et il y a eu des prises de bec mémorables.”
Manchester United, de son côté, voit en Donnarumma l’occasion de frapper un grand coup. David De Gea parti depuis longtemps et André Onana encore en phase d’adaptation, les Red Devils chercheraient un nom capable de rassurer la défense et de redonner confiance à l’équipe. Mais un obstacle majeur persiste : le salaire colossal de Donnarumma, estimé à 212 000 livres par semaine.
Pour le PSG, cette vente pourrait avoir une double utilité : alléger la masse salariale et résoudre, dans le silence, un problème de dynamique interne. Car derrière les déclarations policées des dirigeants, le malaise est réel. Plusieurs joueurs cadres, dont les noms ne sont pas révélés, auraient déjà indiqué à la direction qu’ils “accueilleraient favorablement” un départ du portier italien.
La situation se complique encore lorsqu’on apprend que Donnarumma aurait récemment refusé une prolongation assortie d’une baisse de salaire. Une décision perçue comme un affront par certains membres de la direction, déjà sous pression financière après plusieurs saisons de dépenses faramineuses.
Dans les tribunes, les avis sont partagés. Une partie des supporters défend leur gardien, rappelant ses arrêts décisifs et son rôle clé dans les titres récents du club. D’autres estiment que son départ ouvrirait la voie à un renouveau, et pourquoi pas, à la venue d’un gardien plus en phase avec le style de jeu de Luis Enrique.
Le mercato est encore long, et dans ce dossier, rien n’est joué. Si Manchester United se montre prêt à aligner la somme demandée et à assumer le salaire de Donnarumma, l’Italien pourrait faire ses valises d’ici la fin du mois. Mais si les négociations échouent, Paris devra gérer un gardien mécontent… et un vestiaire où les blessures d’ego ne cicatrisent pas facilement.
Dans les coulisses, certains murmurent déjà que le PSG a un plan B : recruter un portier qui a récemment éliminé la France en compétition internationale, histoire de frapper un grand coup médiatique et sportif. Une manœuvre qui, si elle se concrétise, marquerait un tournant dans l’ère post-Donnarumma.
Quoi qu’il en soit, cette affaire dépasse largement le cadre d’un simple transfert. C’est un jeu d’échecs où chaque mouvement est calculé, et où la prochaine pièce à tomber pourrait bien être l’une des plus importantes du puzzle parisien.