Le mercato parisien, déjà agité par les rumeurs et les tractations de dernière minute, vient de connaître une nouvelle secousse. Selon plusieurs sources proches du dossier, Naples et un club anglais resté volontairement anonyme auraient activé des contacts pour s’attacher les services de Lee Kang-in, milieu offensif sud-coréen de 24 ans. Mais face à ces avances, la réaction du Paris Saint-Germain a été aussi brutale que spectaculaire : le club de la capitale a immédiatement fermé la porte, en fixant une valeur jugée astronomique, proche de 100 millions d’euros.

Ce montant, qui dépasse largement la valeur estimée du joueur sur le marché, a été interprété comme un message clair envoyé au reste de l’Europe : Lee Kang-in n’est pas à vendre. Plus encore, certains insiders affirment que Nasser Al-Khelaïfi lui-même serait intervenu pour trancher, promettant en coulisses de « tout faire pour empêcher le départ du joyau coréen », quitte à recourir à des méthodes extrêmes.
Une frustration qui monte à Paris
Depuis plusieurs mois, la situation sportive de Lee Kang-in suscite débats et controverses. Bien qu’il ait été titularisé lors du match d’ouverture de Ligue 1 contre Nantes, son temps de jeu reste limité dans les grandes affiches. On se souvient qu’il n’a pas disputé la moindre minute lors du Final Four de Ligue des Champions, se contentant de quelques entrées en jeu symboliques. Un rôle secondaire qui a fini par alimenter les rumeurs d’un départ, renforcées par des informations venues d’Italie et d’Angleterre.
Pour Naples, champion d’Italie 2023 et en quête de renfort créatif après le départ de ZieliĆski, Lee représente un profil idéal : rapide, technique, et surtout capable de débloquer des situations dans les espaces réduits. Quant au mystérieux club anglais, certains médias britanniques parlent déjà de Manchester United ou Tottenham, mais aucun nom n’a encore filtré avec certitude.
Le jeu de dupes du PSG
Face à cet intérêt, le PSG a adopté une stratégie que beaucoup qualifient de « poker menteur ». En affichant un prix stratosphérique, le club parisien tente d’envoyer un double message : d’une part, dissuader les prétendants par une exigence irréaliste ; d’autre part, réaffirmer publiquement l’importance de Lee dans le projet sportif d’Enrique. Officiellement, l’entraîneur espagnol compte sur lui pour être l’un des hommes de rotation les plus précieux cette saison, notamment en Ligue 1 où les enchaînements de matches nécessitent une profondeur d’effectif maximale.
Mais en interne, certains cadres du vestiaire s’interrogent. Est-il vraiment pertinent de retenir un joueur contre sa volonté, en gonflant artificiellement sa valeur ? Des voix anonymes commencent à murmurer qu’un tel traitement pourrait fragiliser l’équilibre du groupe. « On ne peut pas transformer chaque dossier en bras de fer », aurait soufflé un proche du vestiaire, selon L’Équipe.
L’Europe retient son souffle
Cette surenchère a évidemment fait réagir au-delà de la France. En Italie, la presse parle d’un « mur infranchissable » érigé par Paris, tandis qu’en Angleterre, certains tabloïds dénoncent une « provocation » et un « signal hostile » envers la Premier League. Dans les coulisses, les négociations semblent au point mort, mais chacun s’attend à un rebondissement de dernière minute, surtout si le joueur lui-même décide de hausser le ton et de réclamer un départ.
Car l’élément le plus explosif de ce feuilleton reste la position de Lee Kang-in. Pour l’instant, l’international sud-coréen n’a fait aucune déclaration publique. Mais selon plusieurs proches, il réfléchirait sérieusement à son avenir, lassé de jouer les seconds rôles alors que ses meilleures années approchent.
Une affaire qui peut basculer
À moins de deux semaines de la fin du mercato, une seule certitude : le dossier Lee Kang-in est devenu un champ de bataille symbolique. Pour Paris, céder serait une démonstration de faiblesse ; pour Naples et l’Angleterre, insister serait un coup de maître. Entre ces deux pôles, l’avenir du joueur se dessine comme une partie d’échecs à grande vitesse, où chaque mouvement peut changer la donne.
Une chose est sûre : si le PSG maintient son intransigeance, Lee Kang-in restera à Paris… mais à quel prix pour l’équilibre du vestiaire ? Et si, au contraire, un club décidait de s’aligner sur ces 100 millions d’euros délirants, le mercato pourrait connaître son séisme le plus inattendu de l’été 2025.