Le Parc des Princes tremble. Ce qui devait être un été relativement calme après la conquête historique de la Ligue des Champions par le PSG est en train de se transformer en feuilleton brûlant. Gianluigi Donnarumma, gardien de but titulaire et champion d’Europe avec l’Italie, pourrait quitter la capitale française plus tôt que prévu. Et derrière ce potentiel transfert se cache un enchaînement d’événements qui pourrait bouleverser l’équilibre interne du vestiaire parisien.

Selon plusieurs médias britanniques et français, le Paris Saint-Germain serait prêt à écouter les offres pour Donnarumma. Manchester United, en quête d’un renfort de poids dans les cages, se positionne en favori. L’opération, décrite par certains comme “une transaction aux chiffres vertigineux”, pourrait se conclure dans les semaines à venir si les conditions sont réunies. Mais ce qui frappe, ce n’est pas seulement l’aspect financier — c’est la manière dont le dossier a explosé en coulisses.
Tout aurait commencé par un choix tactique de Luis Enrique. À la surprise générale, l’entraîneur espagnol aurait décidé de tester un autre gardien lors de la Supercoupe à venir, reléguant Donnarumma sur le banc pour un match considéré comme prestigieux et symbolique. Pour beaucoup, il ne s’agissait que d’une rotation classique. Mais pour l’Italien, habitué à occuper une place centrale dans les plans du coach, c’était un signe fort… et inquiétant.

Une source proche du vestiaire raconte : « Gigio a ressenti cela comme un manque de confiance. Il n’a pas crié, il n’a pas explosé… mais il a pris sa décision. » Selon cette même source, Donnarumma aurait alors interrompu les négociations de prolongation entamées avec le PSG depuis le printemps, allant jusqu’à notifier à ses représentants qu’il fallait désormais écouter les offres venues d’Angleterre.
À Manchester, Erik ten Hag suivrait le dossier de très près. Les Red Devils, qui cherchent à renforcer leur ossature défensive, voient en Donnarumma un atout capable de changer la donne immédiatement. Le prestige de la Premier League, combiné à la promesse de jouer un rôle central dans le projet mancunien, pourrait séduire l’ancien portier du Milan AC.
Mais pour le PSG, ce départ potentiel soulève une inquiétude bien plus large : celle d’une fracture interne. Plusieurs cadres de l’équipe, proches de Donnarumma, verraient d’un très mauvais œil son traitement par le staff. Certains craignent même que cette affaire ne déclenche une “rébellion silencieuse” dans le vestiaire. Un dirigeant du club, sous couvert d’anonymat, reconnaît : « Si Gigio part, il y aura des conséquences. Ce n’est pas juste un gardien, c’est une figure respectée. »
En surface, la direction parisienne continue d’afficher un discours apaisant. Officiellement, Donnarumma est encore un joueur du PSG, et aucune décision définitive n’a été prise. Mais dans l’ombre, les tractations s’accélèrent. Des intermédiaires ont déjà pris contact avec Manchester United pour discuter des contours d’un éventuel accord, tandis que d’autres clubs — dont un géant espagnol — restent en embuscade.
Cette affaire dépasse désormais le simple cadre sportif. Elle touche à l’ego, au statut, et à la gestion de l’autorité dans un vestiaire d’étoiles. Si Paris décide de céder Donnarumma cet été, ce ne sera pas seulement une opération financière, mais un signal fort envoyé au reste de l’équipe : personne, pas même les héros de la Ligue des Champions, n’est intouchable.
Et si Luis Enrique a réellement choisi ce moment pour tester son “remplaçant” dans un match symbolique, il pourrait bien avoir déclenché, sans le vouloir, une réaction en chaîne dont l’onde de choc résonnera bien au-delà des murs du Parc des Princes.