Quand on pensait que le mercato estival allait enfin s’assagir après les nombreuses secousses des dernières semaines, une nouvelle bombe a éclaté en Espagne : le Paris Saint-Germain aurait transmis une offre “impossible à refuser” pour Aurélien Tchouaméni. Une somme estimée entre 95 et 105 millions d’euros, assortie de bonus XXL et d’un salaire royal, qui aurait fait vaciller même les dirigeants les plus inflexibles de la Casa Blanca. Mais contre toute attente, le Real Madrid a rejeté l’approche parisienne… avant de se faire accuser d’avoir utilisé le joueur comme un “pion stratégique” dans sa guerre silencieuse contre le projet Qatari.

Tout a commencé en coulisses, quelques heures seulement après que le PSG a été recalé sur la piste Rodri. Luis Campos, piqué au vif, aurait décidé de relancer immédiatement une autre cible prioritaire : Tchouaméni, que Paris avait déjà tenté d’attirer avant son départ à Monaco. L’offre transmise était colossale, avec une promesse de statut de titulaire indiscutable, et une place centrale dans le futur milieu de terrain parisien aux côtés de Vitinha et Zaïre-Emery. Selon des sources internes, le joueur aurait été flatté – mais le Real, lui, a choisi la confrontation froide.

Florentino Pérez aurait personnellement bloqué le transfert, malgré les hésitations de Carlo Ancelotti. Pire encore : selon plusieurs journalistes proches du club madrilène, la direction aurait même utilisé l’intérêt du PSG comme un moyen de faire pression sur le joueur, l’obligeant à revoir ses prétentions salariales, tout en l’empêchant de rejoindre un rival direct en Ligue des Champions. Cette tactique a été perçue par certains agents comme une démonstration de pouvoir glaciale, traitant Tchouaméni comme un “pion sacrificiel” sur l’échiquier politique du football européen.

À Paris, cette volte-face a provoqué une véritable onde de choc. Luis Enrique, qui rêvait d’associer le Français à son pressing tout-terrain, aurait exprimé son agacement en interne. Plusieurs figures du vestiaire, dont Marquinhos et Donnarumma, auraient aussi été informées de la possibilité d’une arrivée de Tchouaméni, et considéraient déjà son recrutement comme un signal fort dans la conquête de l’Europe. Mais la manœuvre madrilène pourrait avoir brisé cet élan.
La presse espagnole, elle, se divise. Certains y voient une preuve de fidélité du Real envers son milieu de terrain, d’autres dénoncent un cynisme froid destiné à freiner artificiellement la montée en puissance du PSG, vu comme un nouveau géant capable de bousculer la hiérarchie historique. En France, les supporters parisiens oscillent entre frustration et admiration pour la détermination du club. “On n’a pas eu Tchouaméni, mais au moins Paris s’impose à la table des plus grands,” commente un fan sur X.
Mais ce revers n’est peut-être pas définitif. Des proches du joueur affirment que Tchouaméni n’a pas apprécié d’être “manipulé” par le Real, et pourrait bien reconsidérer son avenir si sa situation ne s’améliore pas d’ici janvier. Le PSG, de son côté, ne compte pas lâcher l’affaire : un plan B serait déjà en préparation, mais la direction continue de surveiller la situation du joueur au Bernabéu avec attention. La guerre d’influence ne fait que commencer.