Tempête à l’Inter : Gattuso frappe fort dès son arrivée et provoque la colère d’un cadre du vestiaire

À peine nommé à la tête de l’Inter Milan, Gennaro Gattuso a déjà provoqué un véritable séisme au sein du club lombard. Connu pour son tempérament volcanique et son style direct, l’ancien entraîneur de Naples et de l’OM n’a pas attendu une semaine pour marquer son territoire. Lors de sa première réunion technique, il a officiellement rayé trois noms de la liste de l’équipe première, déclarant sans détour : « Ils ne font pas partie de mes plans. »

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans le vestiaire nerazzurri. Parmi les joueurs concernés, selon plusieurs sources italiennes proches du club, figurerait Francesco Acerbi, défenseur expérimenté et figure respectée du groupe. Gattuso lui aurait reproché un manque d’adaptation à son système de jeu et des « tensions larvées » avec le staff technique.

Mais ce qui aurait pu rester en interne a rapidement dégénéré. Acerbi, visiblement surpris et furieux de cette décision, aurait immédiatement réagi de manière très virulente. Selon les informations de La Gazzetta dello Sport, le joueur aurait confronté Gattuso dans les vestiaires avec une phrase cinglante :
« Si tu veux une guerre, tu l’auras. Mais tu n’effaceras pas en un jour ce que j’ai construit ici. »

Des propos lourds de sens qui témoignent d’un climat déjà explosif à quelques semaines seulement du début de la préparation estivale. Des membres du vestiaire auraient tenté de calmer les esprits, mais la fracture semble réelle.
Cette mise à l’écart précipitée interroge : Gattuso tente-t-il un “coup de force” pour imposer son autorité, ou bien cherche-t-il réellement à construire un effectif plus jeune et dynamique ? Les avis sont partagés. Certains membres de la direction soutiennent sa fermeté, tandis que d’autres redoutent une rupture brutale avec des piliers du vestiaire.
Du côté des supporters, les réactions sont également divisées. Si certains saluent le courage de l’entraîneur, d’autres redoutent une crise interne à l’Inter digne des plus grandes périodes de turbulences du club.
Une chose est sûre : l’ère Gattuso ne fait que commencer, mais elle s’annonce déjà électrique.