Le Ballon d’Or est censé récompenser le meilleur joueur de la planète football. Chaque année, son annonce provoque des débats, des passions, et parfois même des polémiques enflammées. Mais l’édition 2025 pourrait bien dépasser toutes les précédentes. En cause : les propos explosifs de Lilian Thuram, ancienne gloire du football français, qui a vivement critiqué la perspective de voir Ousmane Dembélé couronné. Pour le champion du monde 1998, il s’agirait ni plus ni moins d’un « favoritisme flagrant » qui dénature l’essence du trophée.

La sortie choc de Thuram
Invité d’une émission sportive, Thuram n’a pas mâché ses mots. Alors que les rumeurs placent Dembélé en pole position pour le Ballon d’Or 2025, l’ancien défenseur des Bleus a surpris tout le monde en contestant cette hiérarchie. « Bien sûr, Ousmane est un joueur talentueux. Mais parler de lui comme favori incontesté est une insulte à d’autres joueurs qui ont été exceptionnels cette saison. On ne peut pas récompenser sur des critères de sympathie ou d’image médiatique », a-t-il lancé, provoquant une onde de choc.
Dembélé, une saison remarquable mais discutée
Il est vrai que Dembélé a brillé en 2025. À 28 ans, il semble avoir enfin trouvé la régularité qui lui manquait. Avec le PSG, il a été décisif dans les grands rendez-vous, multipliant les passes décisives et inscrivant des buts importants, notamment en Ligue des Champions. Sa complicité avec Kylian Mbappé et Bradley Barcola a permis au club parisien de rester au sommet en France et de rivaliser sérieusement en Europe.

Mais pour Thuram, cela ne suffit pas. Selon lui, d’autres joueurs ont montré plus de constance et de domination à l’échelle mondiale. « Le Ballon d’Or ne doit pas récompenser une bonne année de communication ou une belle série de matchs. Il doit consacrer le joueur qui a marqué l’histoire de la saison », a-t-il martelé.
Les noms alternatifs proposés par Thuram
Le plus étonnant, c’est que Lilian Thuram n’a pas seulement critiqué : il a aussi proposé des alternatives. D’après lui, des joueurs comme Jude Bellingham, impérial au Real Madrid, ou encore Erling Haaland, serial buteur de Manchester City, méritent bien davantage d’être au centre du débat. « Bellingham a porté le Real à bout de bras dans les moments décisifs. Haaland, même dans ses périodes de silence, reste une machine à buts. Ce sont eux qui changent le destin des matchs. »
Certains observateurs ont même noté que Thuram n’a pas hésité à citer Lionel Messi, encore décisif en Copa América, comme une référence intemporelle face à laquelle Dembélé n’aurait pas encore l’envergure nécessaire.
Réactions en chaîne dans le monde du football
Les propos de Thuram n’ont pas tardé à enflammer les réseaux sociaux. De nombreux fans de Dembélé ont crié au scandale, accusant l’ancien joueur d’amertume et de dénigrement. En revanche, d’autres ont salué son courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. « On veut un Ballon d’Or mérité, pas un Ballon d’Or politique », pouvait-on lire dans plusieurs commentaires.
Des journalistes sportifs influents ont également pris position. Certains estiment que Dembélé est bel et bien l’homme de l’année et que sa progression mérite enfin une récompense individuelle. D’autres, au contraire, rejoignent Thuram et rappellent que les grandes compétitions internationales et la constance en club doivent primer.
Une pression accrue sur France Football
Cette polémique place désormais France Football, organisateur du Ballon d’Or, sous une pression énorme. Chaque vote sera scruté, chaque argument décortiqué. Si Dembélé l’emporte, les accusations de favoritisme risquent d’entacher le prestige du trophée. S’il échoue, on se demandera si les critiques publiques de Thuram n’ont pas influencé les votants.
Une édition sous haute tension
Quoi qu’il en soit, le Ballon d’Or 2025 s’annonce comme l’un des plus controversés de l’histoire récente. Entre la montée en puissance de Dembélé, les performances de Bellingham, l’efficacité de Haaland et l’éternelle aura de Messi, le choix promet d’être déchirant.
Mais une chose est certaine : avec sa déclaration, Lilian Thuram a ouvert une brèche. Et désormais, la planète football s’interroge : le Ballon d’Or récompense-t-il encore le mérite pur, ou est-il devenu un trophée de prestige influencé par des jeux de pouvoir et de communication ?
Une question qui, à elle seule, suffira à faire du sacre de 2025 un moment historique – quel qu’en soit le vainqueur.