Le Paris Saint-Germain pensait vivre un été calme, loin des tempêtes médiatiques, mais c’est une véritable bombe qui vient d’exploser au cœur de la capitale. Achraf Hakimi, l’un des piliers défensifs du club, se retrouve au centre d’une affaire judiciaire d’une gravité extrême : une accusation de viol, liée à des événements remontant à février 2023. L’ombre d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison plane désormais sur l’international marocain.

Dans un entretien exclusif accordé à Canal+, Hakimi a brisé le silence. D’un ton mesuré mais ferme, il déclare : « Je suis très calme. Être victime de calomnie est horrible et injuste. La vérité éclatera. Je n’ai rien à me reprocher. Ceux qui me connaissent savent qui je suis réellement. » Une déclaration qui se veut rassurante, mais qui n’a pas suffi à éteindre l’incendie médiatique.
La tension est montée d’un cran lorsque Kylian Mbappé, désormais joueur du Real Madrid mais toujours proche de Hakimi, a pris la parole. L’attaquant français, visiblement ému, a affirmé sans détour : « Hakimi a toujours respecté les femmes. Même lorsqu’il a bu, je ne l’ai jamais vu manquer de respect à qui que ce soit. » Mais le plus surprenant est venu après : Mbappé a révélé qu’il avait partagé un dîner avec Hakimi le soir même de l’incident présumé, ajoutant que le joueur marocain lui avait confié que des gestes affectueux avaient eu lieu, « mais avec consentement », et que la relation n’avait pas été consommée.

Ces confidences, qui semblaient destinées à défendre son ami, ont paradoxalement relancé les spéculations. Dans les couloirs du Parc des Princes, des rumeurs commencent à circuler : et si toute cette affaire n’était qu’une diversion, une sorte de rideau de fumée pour masquer des tensions profondes au sein de l’effectif ? Selon certaines sources proches du vestiaire, des désaccords majeurs seraient apparus entre plusieurs cadres, notamment autour de la gestion du groupe et du rôle de certaines recrues.
Un membre anonyme du staff confie à demi-mot : « Il y a eu des accrochages ces derniers mois, mais personne n’en a parlé publiquement. Cette histoire tombe étrangement au moment où le club se prépare pour la Ligue des Champions. » Des propos qui, sans preuve concrète, ne font qu’alimenter le climat de suspicion.
Luis Enrique, visiblement agacé par le tumulte, aurait convoqué une réunion d’urgence avec les dirigeants et les cadres de l’équipe pour tenter d’apaiser la situation. Mais en interne, la fracture semble réelle : certains joueurs affichent un soutien indéfectible à Hakimi, d’autres préfèrent rester silencieux, craignant que l’affaire ne rejaillisse sur l’image du club.
Pendant ce temps, les supporters se déchirent sur les réseaux sociaux. Une partie défend Hakimi bec et ongles, pointant du doigt la possibilité d’une accusation opportuniste. L’autre insiste sur la gravité des faits présumés, estimant que la justice doit suivre son cours, même si cela signifie écarter temporairement l’un des meilleurs latéraux du monde.
À l’approche des matchs de Ligue des Champions, l’affaire Hakimi risque de devenir un véritable casse-tête pour le PSG. Entre la gestion sportive et l’ouragan médiatique, le club se retrouve sur un fil. La moindre déclaration, le moindre geste, peut désormais enflammer la presse et exacerber les tensions internes.
Une chose est certaine : cette tempête ne fait que commencer. Et dans un vestiaire déjà sous pression, elle pourrait bien avoir des répercussions bien au-delà du terrain. Pour Hakimi, l’enjeu est immense : prouver son innocence, sauver sa carrière et préserver l’amitié indéfectible qui le lie à Mbappé. Pour le PSG, il s’agit de survivre à une crise qui menace de tout emporter sur son passage.