La demi-finale retour de la Ligue des Champions entre le FC Barcelone et l’Inter Milan continue de faire couler beaucoup d’encre. Alors que les supporters blaugranas n’ont toujours pas digéré l’élimination de leur équipe, une nouvelle vague de polémique vient enflammer le monde du football européen.

Tout a commencé par les déclarations enflammées de plusieurs dirigeants catalans, remettant ouvertement en cause l’arbitrage de Szymon Marciniak. Selon eux, certaines décisions litigieuses auraient clairement penché en faveur de l’Inter Milan, notamment le penalty controversé sifflé en fin de première mi-temps. En réponse, l’arbitre polonais a rompu le silence dans une interview accordée à un média local : « Je n’ai commis aucune erreur, tout est conforme au règlement. »

Mais l’affaire a pris une autre tournure encore plus explosive. Selon des fuites relayées par des médias espagnols, l’UEFA aurait discrètement ouvert une enquête sur des soupçons de comportement frauduleux de la part de l’Inter Milan. Il serait question de corruption potentielle, voire de pressions exercées sur certains officiels avant la rencontre.

Bien que ces allégations n’aient pas encore été confirmées officiellement par l’instance européenne, plusieurs sources proches du dossier évoquent « des preuves troublantes » actuellement analysées par les enquêteurs. Certains documents financiers ainsi que des écoutes téléphoniques seraient entre les mains de l’UEFA.

De son côté, le FC Barcelone, resté étonnamment silencieux ces dernières heures, attendrait les résultats de l’enquête avant de réagir publiquement. Le président Joan Laporta aurait même annulé plusieurs engagements pour se consacrer à cette affaire jugée « très sensible ».
Une chose est sûre : si les soupçons de corruption venaient à être confirmés, cela pourrait représenter un scandale historique pour la Ligue des Champions… et une réhabilitation inattendue pour le Barça.