Paris, 19 juillet 2025 – Le couperet est tombé. Marco Asensio et Milan Škriniar ne porteront plus le maillot du Paris Saint-Germain. Les deux joueurs ont officiellement été transférés à Fenerbahçe, dans une opération surprise qui rapporte 27 millions d’euros au club parisien… mais qui soulève de nombreuses interrogations sur les intentions réelles de Luis Enrique et la direction sportive.

Asensio, arrivé en grande pompe du Real Madrid il y a à peine 18 mois, n’a jamais réellement conquis le Parc. 29 apparitions, quelques éclairs, mais une impression persistante de malentendu technique. Pour certains, son profil polyvalent était sous-exploité. Pour d’autres, il symbolisait ces joueurs grassement payés (près de 7M€/an) sans réelle influence dans les grands rendez-vous.
Škriniar, quant à lui, avait été prêté à Fenerbahçe pour se relancer après des mois d’inconstance physique à Paris. À Istanbul, il a retrouvé ses jambes et son agressivité, contribuant à une défense de fer. Résultat : le club turc a décidé de lever l’option pour 12 millions d’euros. Mais à Paris, son départ crée un vide brutal derrière Marquinhos, surtout avec Ramos déjà loin.

Cette double vente marque un tournant : Luis Enrique veut épurer, redonner de l’oxygène à un effectif obèse, parfois apathique. Mais la méthode choque : aucune cérémonie d’adieu, aucune déclaration du club. Silence glacial. Et une partie des supporters s’indigne : « On se débarrasse de nos seuls remplaçants crédibles… on prépare quoi, une catastrophe ? »
Sur les réseaux sociaux, les réactions s’entrechoquent : soulagement pour certains, qui y voient un retour à une gestion plus rationnelle ; inquiétude pour d’autres, qui redoutent des blessures ou un mercato raté. Le nom d’Ibrahima Konaté circule, mais rien n’est bouclé.
À Istanbul, en revanche, c’est l’euphorie. José Mourinho aurait personnellement appelé Asensio pour le convaincre de le rejoindre. Škriniar, lui, s’est imposé comme le nouveau patron du vestiaire dès sa première séance d’entraînement. Les fans turcs parlent déjà de « mercato du siècle ».
Au PSG, le message est clair : fini les noms ronflants sans rendement. Le club veut de la sueur, du sang, et des jeunes affamés. Mais sans recrues majeures d’ici août, ce choix pourrait coûter très cher. Et dans les coulisses, certains murmures laissent entendre que Mbappé, depuis Madrid, suit tout cela avec un rictus.