L’équipe de France pensait vivre un rassemblement calme avant les prochaines échéances internationales. Mais en l’espace de quelques heures, l’atmosphère au camp des Bleus s’est assombrie, laissant place à une tension palpable. Selon plusieurs sources concordantes, un incident particulièrement houleux aurait éclaté entre Marcus Thuram, attaquant de l’Inter Milan, et Désiré Doué, jeune milieu offensif du Paris Saint-Germain. L’épisode, survenu en plein vestiaire, aurait rapidement pris des proportions inattendues lorsque Ousmane Dembélé, également joueur du PSG, est intervenu avec une véhémence qui a surpris l’ensemble du groupe.

Les faits se seraient produits après une séance d’entraînement jugée “détendue” par certains, mais “légère” par d’autres. Thuram, déjà agacé par ce qu’il considérait comme des attitudes “trop arrogantes” de Doué, aurait lâché devant plusieurs coéquipiers : « Ce n’est pas parce que tu portes le maillot du PSG que tu as déjà tout prouvé ». Des mots perçus par certains comme une simple remarque de mise en garde, mais qui, selon d’autres témoins, auraient été prononcés sur un ton sec, presque humiliant.
Le jeune Doué, visiblement surpris, n’aurait pas immédiatement répondu. Mais c’est à ce moment qu’Ousmane Dembélé, vétéran du vestiaire parisien et figure influente chez les Bleus, a pris la parole. Devant tout le monde, il aurait lancé à Thuram : « Ce genre de critique publique ne sert à rien. Il est jeune, il apprend. Tu veux l’aider ? Parle-lui en privé. » Le ton, direct et ferme, aurait figé l’assemblée. Plusieurs joueurs auraient échangé des regards lourds de sous-entendus, comprenant que l’incident dépassait désormais le simple cadre d’un échange d’opinions.
Selon nos informations, cet affrontement verbal aurait immédiatement trouvé un écho au sein du vestiaire du PSG. Certains joueurs parisiens présents en équipe de France, y compris ceux restés discrets lors de la scène, auraient rapidement contacté d’autres coéquipiers restés à Paris. En quelques heures, l’affaire était connue au Parc des Princes, alimentant la sensation d’une guerre de clans entre les représentants du PSG et les autres cadres des Bleus.
Un membre du staff technique, sous couvert d’anonymat, confie : « Le problème, c’est que ce genre de tensions ne reste jamais confiné au vestiaire. Avec les réseaux sociaux, les agents, les familles, tout finit par se savoir. Et quand le PSG est impliqué, cela prend tout de suite une autre dimension. »
La Fédération française de football (FFF), informée dès le lendemain, aurait décidé de surveiller la situation de près. Des entretiens individuels pourraient être organisés, non seulement pour apaiser les tensions, mais aussi pour éviter que les prochaines rencontres amicales et compétitives ne soient perturbées par un climat délétère.
À Paris, certains membres de la direction sportive s’inquiéteraient déjà. L’image de Doué, présenté comme un futur leader technique du club, pourrait souffrir de cette réputation “d’arrogance” qui circule désormais dans les coulisses du football français. Quant à Dembélé, son intervention, saluée par une partie des supporters comme un acte de solidarité, est vue par d’autres comme une prise de position trop frontale qui pourrait compliquer ses relations avec certains coéquipiers chez les Bleus.
Dans les médias, le débat enfle : faut-il protéger à tout prix les jeunes talents issus des grands clubs comme le PSG, quitte à minimiser leurs éventuels excès de confiance ? Ou, au contraire, faut-il les confronter rapidement à la dure réalité du haut niveau pour éviter qu’ils ne se perdent en route ?
En attendant, ce qui devait être un rassemblement tranquille se transforme en feuilleton médiatique. Et avec les échéances internationales qui approchent, Didier Deschamps sait que la gestion de ce mini-scandale pourrait peser lourd. Car si le PSG et l’équipe de France venaient à entrer dans une lutte d’influence pour protéger ou critiquer Doué, c’est toute la stabilité des Bleus qui pourrait être menacée.