Manchester United et la question de « virer ou patienter » avec Rúben Amorim

Manchester United a continué de décevoir en s’inclinant 0-2 face à Aston Villa à Old Trafford. Après six matchs, les « Red Devils » ne comptent que 7 points, rétrogradant à la 14e place du classement. Ces chiffres font frémir de nombreux supporters, rappelant le scénario chaotique de la saison dernière.
Alors que la vague d’appels à un « changement de général » monte, Sir Jim Ratcliffe n’a pas encore décidé de limoger Amorim. Du moins jusqu’au 1er novembre, date jugée cruciale. Alors, quelle est la véritable raison ?
đ„ł DÉBUT DE LA PREMIER LEAGUE : MAN UTD FAIT CONFIANCE À RÚBEN AMORIM, NE LICENCIE PAS L’ENTRAÎNEUR PORTUGAIS â€ïž
âïž Simon Stone : Man Utd soutient toujours l’entraîneur Rúben Amorim malgré la défaite contre Brentford. Sir Jim Ratcliffe et INEOS estiment qu’il serait plus juste de l’évaluer sur une saison complète, avec un effectif qu’Amorim juge approprié. De plus, Manchester United a également démenti avoir établi une liste de candidats pour le remplacer.
âïž Ben Jacobs et Alex Crook : Cependant, les médias britanniques ont confirmé que la direction de MU attendrait après le 1er novembre pour envisager le limogeage d’Amorim, date à laquelle la clause contractuelle réduira considérablement les coûts d’indemnisation.
1. Obstacles financiers
Selon TalkSPORT, MU devra verser une indemnité contractuelle conséquente s’il se sépare d’Amorim maintenant. Attendre le 1er novembre permettrait au club d’économiser des dizaines de millions de livres. Après avoir dépensé plus de 200 millions de livres lors du mercato estival, le facteur financier est clairement incontournable.
2. Croyance dans le « projet Amorim »
Ratcliffe estime qu’Amorim a besoin d’une saison complète pour prouver son talent. Sesko, Mbeumo, Cunha et le jeune gardien Lammens ont été recrutés à la demande de l’entraîneur, et il est désormais temps pour le conseil d’administration de vérifier les résultats de l’investissement.
3. Pression sur la performance et jeu bloqué
Le système 3-4-3 d’Amorim a été critiqué pour sa rigidité. La défense a encaissé 12 buts après six journées, tandis que l’attaque a affiché un jeu décousu. Les supporters d’Old Trafford, habitués à un football offensif, ne voient désormais que de la lassitude.
4. Crainte d’une « spirale de remplacements d’entraîneurs »
Pat Nevin a insisté : « MU ne veut pas poursuivre cette spirale de licenciements rapides.» Après Ferguson, le club a essayé toutes sortes de joueurs, de Moyes à Van Gaal, en passant par Mourinho, Solskjaer et Ten Hag, mais aucun n’était vraiment stable. Amorim a donc été conservé en partie par… peur du passé.
5. Scénario de remplacement
MU a nié avoir établi une liste de candidats, mais la presse a tout de même évoqué des noms comme Michael Carrick, Darren Fletcher ou encore Xavi Hernandez. Il serait naïf de penser qu’Old Trafford n’avait pas préparé de « plan B ».
Conclusion : Combien de temps reste-t-il à Amorim ?
Amorim conserve toujours son siège, mais celui-ci est de plus en plus fragile. Ratcliffe a appelé à la patience, mais celle des supporters est presque à bout. Si MU continue de décliner, la décision de « licencier le général » pourrait être prise, indépendamment de tout calcul financier ou de toute stratégie à long terme.
La question est : Manchester United fait-il vraiment confiance à Amorim, ou ne fait-il que repousser un adieu inévitable après le 1er novembre ?