Les murs du Parc des Princes tremblent à nouveau. Alors que l’été 2025 devait être celui de la stabilité et de la construction d’un effectif ambitieux pour viser la Ligue des Champions, un nouveau feuilleton agite le Paris Saint-Germain : l’avenir de Fabian Ruiz, le milieu de terrain espagnol arrivé en grande pompe en 2022, est désormais plus incertain que jamais.

Selon des sources proches du club, l’ex-Napolitain aurait réclamé une revalorisation salariale massive, presque le double de son salaire actuel, provoquant l’ire de la direction parisienne. Un geste perçu comme un bras de fer inacceptable, surtout dans un contexte où le PSG tente de rééquilibrer sa masse salariale après plusieurs saisons de dépenses colossales.
La réponse fracassante du PSG
Face à cette demande jugée “exorbitante”, le PSG n’a pas tardé à réagir. Plutôt que d’entamer de longues discussions, la direction aurait immédiatement décidé de placer Fabian Ruiz sur la liste des transferts… mais à un prix volontairement dissuasif. Les informations qui circulent dans les médias turcs évoquent un montant supérieur de 40 % à la valeur marchande estimée du joueur, une stratégie claire pour refroidir les ardeurs de Galatasaray, premier club à avoir soumis une offre.
“C’est un signal fort envoyé au vestiaire : ici, personne n’est au-dessus du club”, aurait confié, sous couvert d’anonymat, un membre de l’encadrement parisien.
Galatasaray pris de court
Du côté d’Istanbul, la stupeur est totale. Les dirigeants de Galatasaray, persuadés de pouvoir boucler l’affaire rapidement en profitant des tensions entre le joueur et Paris, se retrouvent face à un mur. L’offre initiale, jugée “correcte” pour un joueur en situation conflictuelle, est désormais insuffisante.
Mais plus que la question financière, un autre élément inquiète le club turc : les rumeurs persistantes de tensions internes au PSG impliquant Fabian Ruiz. Certaines fuites affirment que l’Espagnol serait au cœur d’une guerre d’influence dans le vestiaire, opposant deux clans : celui des cadres historiques et celui des recrues plus récentes.
Un vestiaire divisé ?
Si le PSG ne commente pas ces bruits de couloir, plusieurs observateurs du club notent que Fabian Ruiz a été écarté du onze de départ à plusieurs reprises lors de matches cruciaux la saison dernière, et qu’il a eu quelques échanges tendus avec certains coéquipiers sur le terrain.
“Ce genre de conflit, c’est comme une mèche lente. On croit que tout est éteint, mais il suffit d’une étincelle pour tout faire exploser”, analyse un ancien joueur parisien, aujourd’hui consultant TV.
Et maintenant ?
La situation semble bloquée : Galatasaray n’est pas prêt à surpayer un joueur, même de la trempe de Fabian Ruiz, et le PSG refuse de revoir son prix tant que le joueur n’adoucit pas ses exigences salariales. Pendant ce temps, le principal intéressé reste silencieux, se contentant de quelques messages cryptiques sur les réseaux sociaux, évoquant “des choix difficiles” et “des vérités qui sortiront bientôt”.
En coulisses, certains pensent que ce mutisme est stratégique, laissant planer le doute pour forcer un départ avant la fin du mercato. D’autres estiment au contraire que Ruiz pourrait être “réintégré” si aucune offre sérieuse n’arrive et que les tensions salariales trouvent un compromis.
Un dossier aux répercussions multiples
Ce feuilleton dépasse la simple question d’un transfert. Pour beaucoup, il reflète les défis structurels du PSG, partagé entre la volonté de conserver ses talents et la nécessité d’imposer une discipline salariale. Dans un vestiaire déjà secoué par les affaires récentes et les ambitions individuelles, chaque nouveau conflit devient un test pour la cohésion de l’équipe.
Quoi qu’il en soit, l’issue de l’affaire Fabian Ruiz pourrait avoir des conséquences bien au-delà du marché des transferts : elle pourrait envoyer un signal clair à tous les joueurs sur les limites que le club est prêt à tolérer… ou révéler, au contraire, que dans les coulisses parisiennes, certaines luttes de pouvoir continuent de dicter les décisions sportives.
Une chose est certaine : à Paris, ce dossier est loin d’être clos. Et dans un mercato déjà brûlant, il pourrait bien être l’étincelle qui allume un nouvel incendie médiatique autour du PSG.