Au Paris Saint-Germain, chaque veille de Classico est déjà entourée de tension, mais cette fois-ci, l’atmosphère a pris une tournure encore plus explosive. João Neves, le jeune milieu de terrain qui suscite tant d’attentes, a créé une véritable tempête médiatique avec une déclaration choc visant directement Ousmane Dembélé. Selon lui, la présence de l’ailier français pourrait mettre en péril toute la saison du PSG, une phrase brutale, sortie au moment le plus sensible possible, et qui a déclenché une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Les supporters se sont immédiatement divisés entre ceux qui soutenaient la franchise du Portugais et ceux qui estimaient qu’il avait franchi une ligne rouge en attaquant un coéquipier à quelques heures d’un duel décisif face à l’Olympique de Marseille.

Les propos de Neves n’ont pas seulement surpris par leur sévérité, mais également par leur timing. À la veille d’un Classico, le vestiaire doit normalement afficher une unité sans faille. Pourtant, ses paroles ont fait l’effet d’un séisme dans un groupe déjà sous pression après des performances inégales en championnat. Les médias français et étrangers se sont empressés de relayer la polémique, certains parlant même d’un “scandale interne” qui risquait de déstabiliser totalement l’effectif de Luis Enrique. L’affaire aurait pu s’envenimer encore plus, si l’entraîneur espagnol n’était pas intervenu avec une réplique cinglante.
Car quelques heures après la sortie de João Neves, Luis Enrique a pris la parole. Devant les caméras, il a prononcé une phrase de seulement neuf mots, mais dont l’impact a été immédiat. Bien que le contenu exact n’ait pas encore été diffusé intégralement par le club, plusieurs sources concordantes affirment que le coach a choisi la simplicité et la fermeté, envoyant un message clair : personne, pas même un jeune talent prometteur, n’a le droit de mettre en doute la cohésion de l’équipe. Cette déclaration a fait basculer la perception générale, et très vite, João Neves a été contraint de revenir sur ses propos. Selon un témoin présent, il aurait présenté ses excuses directement à Dembélé dans le vestiaire, reconnaissant avoir laissé échapper sa frustration au mauvais moment.
Cette volte-face a surpris les observateurs, qui voyaient déjà la polémique s’envenimer sur plusieurs jours. Mais Luis Enrique, en quelques mots seulement, a réussi à désamorcer une crise qui aurait pu éclater à la veille d’un match capital. Le contraste entre l’accusation brutale du jeune Portugais et la réponse mesurée mais tranchante de l’entraîneur a été largement commenté par les fans. Sur X et Instagram, les hashtags liés à Neves et Dembélé sont montés en flèche, certains internautes se demandant si cette tension n’était que la partie émergée de l’iceberg, révélant des conflits latents au sein du vestiaire parisien.
Pour Ousmane Dembélé, cet épisode représente une nouvelle tempête médiatique dans une carrière déjà marquée par de nombreux débats. Depuis son arrivée au PSG, il oscille entre éclairs de génie et critiques persistantes sur son efficacité. Les mots de João Neves, même s’ils ont été rapidement effacés par des excuses, pourraient laisser une trace dans son esprit, surtout dans un club où la moindre polémique est amplifiée. De son côté, le Portugais devra désormais redoubler d’efforts pour regagner la confiance de ses coéquipiers et montrer qu’il peut mettre l’intérêt collectif au-dessus de ses frustrations personnelles.
Alors que le coup d’envoi du Classico approche, cette affaire ajoute une couche supplémentaire de dramaturgie à un affrontement déjà légendaire. Le PSG jouera-t-il ce match avec un vestiaire renforcé par cette mise au point, ou au contraire fragilisé par un malaise difficile à effacer ? Les prochains jours diront si l’éclair de lucidité de Luis Enrique aura suffi à transformer une crise naissante en simple incident de parcours, ou si cet épisode restera dans les mémoires comme l’un des scandales internes les plus marquants de l’ère récente du club parisien.