Le Ballon d’Or 2025, censé récompenser le meilleur joueur de la saison écoulée, est en train de virer au cauchemar médiatique. Ce qui devait être une simple rivalité sportive entre Ousmane Dembélé, artisan du triplé historique du PSG, et Lamine Yamal, prodige du FC Barcelone, se transforme en une tempête aux allures de scandale international. La cause ? Une révélation explosive de Marcus Rashford, nouvelle recrue du Barça, qui aurait laissé entendre que Dembélé aurait utilisé ses relations politiques pour influencer les votes.

Selon des sources proches du vestiaire catalan, Rashford disposerait même de « preuves tangibles » mettant en cause l’ailier parisien. Un document, une série de messages ou peut-être même des enregistrements ? Nul ne sait encore. Mais le simple fait que cette accusation circule a suffi pour mettre le feu aux poudres. La presse espagnole s’est immédiatement emparée de l’affaire, titrant à la une que Barcelone craignait de voir le Ballon d’Or de Yamal « volé sous leurs yeux ».
Dembélé, auréolé d’une saison de rêve (35 buts, 16 passes décisives, un rôle décisif dans la conquête de la Ligue des champions), semblait pourtant avoir un dossier solide. Mais à Barcelone, on dénonce désormais un lobbying orchestré par le PSG, accusé de « manipuler l’opinion » grâce à son pouvoir financier et à son influence politique en Europe. Plusieurs observateurs soulignent que Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et membre influent de l’ECA (Association des clubs européens), aurait les moyens de peser sur certaines décisions stratégiques.

Dans ce climat délétère, la tension est montée d’un cran dans le vestiaire blaugrana. Lamine Yamal, pourtant réputé pour sa maturité malgré ses 17 ans, se serait montré profondément affecté par ces rumeurs. Selon une indiscrétion relayée par El Confidencial, le jeune prodige aurait confié à ses proches qu’il avait peur de voir « son rêve brisé non pas sur le terrain, mais dans les coulisses ». Rashford, lui, aurait pris le rôle de grand frère, incitant Yamal à garder confiance, tout en lâchant des propos chocs dans la presse, laissant planer l’idée d’un complot.
Les réseaux sociaux, évidemment, se sont empressés de s’enflammer. Côté Paris, on accuse Barcelone d’inventer un faux scandale pour ternir l’image de Dembélé, qui reste un ancien Blaugrana parti sans regrets vers la capitale. Côté Catalogne, on crie à la trahison et à la corruption, certains supporters allant jusqu’à réclamer une intervention officielle de la FIFA.
En France, la riposte médiatique n’a pas tardé. Plusieurs journaux proches du PSG dénoncent une « manipulation orchestrée par Barcelone » afin de créer une pression populaire. Un éditorial paru dans L’Équipe estime même que « le Barça fabrique un scénario de victimisation autour de Yamal, pour masquer que Dembélé a peut-être simplement été meilleur ».
Pourtant, la rumeur d’un dossier secret détenu par Rashford continue de circuler. Qu’y aurait-il dedans ? Des preuves de contacts directs entre Dembélé et certains électeurs du Ballon d’Or ? Un échange suspect avec des responsables politiques liés au sport ? Le mystère reste entier, mais l’idée qu’un joueur puisse chercher à influencer le scrutin par des moyens extra-sportifs secoue l’opinion publique.
Une chose est certaine : jamais dans l’histoire récente du Ballon d’Or une édition n’avait semblé aussi controversée avant même la cérémonie. Les votes ne sont pas encore clos, mais déjà l’ombre du doute plane sur la crédibilité du trophée. Si Yamal l’emporte, beaucoup diront qu’il s’agit d’une victoire de la transparence. Si c’est Dembélé qui est sacré, certains n’hésiteront pas à voir dans ce résultat la preuve d’un système corrompu.
Le Ballon d’Or 2025 restera quoi qu’il arrive marqué par ce feuilleton. Et dans les couloirs feutrés du football européen, une question brûle les lèvres : le plus prestigieux trophée individuel du sport roi est-il encore une affaire de football… ou bien une bataille de pouvoir et d’influence ?