Le mercato estival 2025 vient de connaître un nouveau rebondissement qui secoue la planète football : le Paris Saint-Germain a finalisé le transfert de Lucas Chevalier, gardien star du LOSC Lille, pour la somme colossale de 55 millions d’euros bonus compris. Mais selon plusieurs sources proches du vestiaire, cette opération cacherait un objectif bien plus explosif : envoyer un signal clair à Gianluigi Donnarumma que son temps dans la capitale touche à sa fin.
Une arrivée aux allures de coup politique
À première vue, ce recrutement pourrait être interprété comme un simple renforcement d’un effectif déjà XXL. Mais en interne, le message serait limpide : le poste de numéro un n’est plus garanti pour Donnarumma. Luis Enrique, adepte d’une concurrence féroce, verrait en Chevalier non seulement un gardien d’avenir, mais aussi une arme psychologique pour pousser l’international italien à se décider sur son futur.
« C’est une manœuvre calculée », confie un membre du staff technique sous couvert d’anonymat. « Le club sait que Donnarumma hésite à prolonger. L’arrivée de Chevalier met une pression énorme sur ses épaules. »
MU prêt à frapper fort
En Angleterre, Manchester United suivrait la situation de très près. Le club mancunien, en quête d’un gardien fiable après une saison en demi-teinte d’André Onana, verrait en Donnarumma la pièce manquante pour relancer son projet.
Selon nos informations, les dirigeants anglais auraient déjà préparé une offre conséquente, prête à être dégainée dès le mois d’août. Montant évoqué : 60 millions d’euros pour convaincre le PSG… et un salaire annuel record qui ferait du champion d’Europe 2021 le gardien le mieux payé de l’histoire de la Premier League.
Un climat tendu dans le vestiaire
Depuis l’annonce de la signature de Chevalier, l’atmosphère se serait considérablement refroidie à Camp des Loges. Plusieurs joueurs auraient remarqué que Donnarumma, habituellement jovial, s’isole de plus en plus.
« On sent qu’il est agacé », confie un coéquipier. « Il ne s’attendait pas à ce que le club recrute un concurrent aussi solide, surtout après une saison où il a tout gagné. »
En effet, Donnarumma sort d’un exercice exceptionnel : 47 matchs toutes compétitions confondues, un triplé historique Ligue 1 – Coupe de France – Ligue des champions, et des performances décisives en finale face à l’Inter Milan. Pourtant, à en croire les rumeurs, cela ne suffirait pas à lui garantir une place indiscutable.
Luis Enrique, le stratège silencieux
Le coach espagnol reste fidèle à sa ligne de conduite : pas de déclarations fracassantes, mais des actes qui parlent. En coulisses, on assure que la décision de recruter Chevalier vient autant de lui que du conseiller sportif Luis Campos. Leur philosophie ? Ne jamais dépendre d’un seul joueur, même s’il est considéré comme l’un des meilleurs au monde.
Ce choix n’est pas sans rappeler la stratégie du Bayern Munich en Allemagne, qui a souvent affaibli ses rivaux directs en leur subtilisant leurs meilleurs éléments. Avec Chevalier, PSG frappe un nouveau coup sur le marché domestique, après avoir déjà arraché Bradley Barcola à Lyon et Désiré Doué à Rennes.
Le mois d’août décisif
Si Manchester United passe à l’action rapidement, tout pourrait s’accélérer. Le PSG, qui dispute la Supercoupe d’Europe face à Tottenham le 13 août, pourrait se retrouver avec un dilemme : aligner Donnarumma en sachant qu’il pourrait partir, ou lancer directement Chevalier dans le grand bain.
Pour l’instant, aucune déclaration officielle ne confirme un départ imminent. Mais le scénario d’un transfert express vers Old Trafford séduit de plus en plus les supporters mancuniens… et inquiète ceux du PSG.
Une chose est sûre : avec le mercato parisien, il y a toujours plus qu’il n’y paraît. Et cette fois, derrière la signature brillante de Lucas Chevalier, pourrait bien se cacher l’un des plus gros coups de théâtre de l’été.