À quelques heures de la cérémonie du Ballon d’Or à Paris, la planète football est secouée par une révélation pour le moins surprenante. Lamine Yamal, considéré par beaucoup comme le grand favori pour décrocher le trophée tant convoité, pourrait voir son rêve s’écrouler à cause d’un geste qui fait aujourd’hui couler beaucoup d’encre : son refus de serrer la main de Cristiano Ronaldo après la finale de la Ligue des Nations entre l’Espagne et le Portugal en juin dernier.

Selon le journal L’Équipe, ce simple incident, survenu dans un moment de tension et de frustration sportive, pèserait lourd dans la balance, car il touche directement à l’un des nouveaux critères fixés par les organisateurs : l’attitude et l’esprit de fair-play. Désormais, le Ballon d’Or ne se limite plus seulement aux performances individuelles ou aux titres collectifs, mais évalue aussi la classe, le respect et l’élégance sur le terrain comme en dehors. Et sur ce point précis, Yamal se retrouve au centre d’une tempête médiatique.

Le jeune prodige espagnol, à seulement 18 ans, a porté son pays jusqu’en finale grâce à des performances étincelantes. Mais après la défaite cruelle aux tirs au but, il a filé directement vers le tunnel, ignorant les félicitations d’usage, refusant la poignée de main de Ronaldo et ne restant pas pour assister à la levée du trophée par le Portugal. Un geste d’humeur qui peut sembler anodin, mais qui a été interprété comme un signe d’arrogance et de manque de maturité. Pour certains observateurs, il s’agit d’une faute impardonnable à ce niveau de reconnaissance mondiale.

D’autres, en revanche, estiment que la polémique est exagérée. Ils rappellent que Yamal, depuis ses débuts professionnels, a toujours affiché un comportement exemplaire et une grande humilité. Beaucoup considèrent que ce geste n’était que le reflet d’une immense déception sportive, la réaction instinctive d’un jeune joueur qui rêve de tout gagner et qui n’accepte pas la défaite. Mais la machine médiatique s’emballe, et la symbolique de “l’irrespect” envers Cristiano Ronaldo, véritable légende du football, amplifie la controverse.
Les organisateurs du Ballon d’Or, de leur côté, ont tenu à rappeler les critères de sélection : performance individuelle, palmarès collectif, talent technique mais aussi fair-play. Ils insistent sur le fait que le prix doit récompenser non seulement le joueur le plus brillant, mais aussi celui qui incarne les valeurs du football au plus haut niveau. Et c’est précisément sur ce dernier point que Yamal risque de trébucher.
Le timing de cette polémique ne pourrait pas être plus cruel. Alors que Yamal semblait avoir pris une longueur d’avance sur Ousmane Dembélé, son principal rival pour le Ballon d’Or 2025, la révélation de cet épisode ternit son image et pourrait influencer les votes. Le public, lui, est partagé : entre ceux qui crient à l’injustice et ceux qui estiment qu’un tel trophée doit aussi récompenser la classe et le respect, le débat enflamme les réseaux sociaux.
En Espagne, l’indignation grandit, les supporters dénoncent une “chasse aux sorcières” contre leur prodige. Au Portugal, en revanche, beaucoup voient dans cette affaire une confirmation que le respect dû à Cristiano Ronaldo reste intangible. À Paris, là où se jouera la grande soirée du Ballon d’Or, l’atmosphère est électrique : une simple poignée de main refusée pourrait-elle vraiment coûter un trophée aussi prestigieux ?
Quoi qu’il arrive, cette affaire restera comme l’un des feuilletons les plus inattendus de l’histoire du Ballon d’Or. Si Yamal venait à perdre le titre, ce serait une leçon amère sur l’importance du comportement, parfois plus décisif que les buts marqués. Et si, malgré tout, il remportait le trophée, l’épisode restera comme une ombre dans la nuit dorée de sa consécration. Une chose est sûre : le football mondial retient son souffle, car ce Ballon d’Or 2025 est déjà entouré d’une aura dramatique sans précédent