Le mercato européen s’embrase une fois encore, et cette fois-ci, c’est un véritable bras de fer qui oppose Arsenal au Paris Saint-Germain. Alors que le club de la capitale française rêvait de rapatrier William Saliba, considéré comme l’un des défenseurs les plus prometteurs de sa génération, la réponse des Gunners est tombée comme un couperet : Saliba n’est pas à vendre, ni au PSG, ni au Real Madrid. Une décision brutale qui a provoqué la fureur des dirigeants parisiens et qui pourrait ouvrir la voie à un feuilleton estival plein de rebondissements.

Arsenal verrouille son « trésor »
Selon plusieurs sources anglaises, Mikel Arteta a clairement fait savoir que Saliba est « intouchable ». Pour le technicien espagnol, le défenseur français est la pièce maîtresse de son projet à long terme. À seulement 23 ans, Saliba est déjà considéré comme le patron de la défense londonienne, et Arsenal ne veut pas revivre les erreurs du passé en laissant filer un joyau. Pour calmer toute tentation extérieure, les dirigeants d’Arsenal préparent un nouveau contrat XXL : un salaire estimé à 250 000 £ par semaine, soit parmi les plus élevés du vestiaire, au niveau de stars confirmées.
PSG pris de court, Nasser fulmine
Du côté du PSG, la réaction ne s’est pas fait attendre. Selon des indiscrétions proches du club, Nasser Al-Khelaïfi aurait « explosé de colère » en apprenant la nouvelle. Paris comptait sur la carte affective pour séduire Saliba : le joueur est né à Bondy, dans la région parisienne, et son retour aurait été perçu comme un symbole fort du projet 100 % français lancé par Luis Enrique. Après les arrivées de Bradley Barcola, Désiré Doué et Lucas Chevalier, Saliba devait incarner la continuité de cette stratégie. Mais Arsenal vient de briser ce rêve, et la pilule a du mal à passer à Doha.
Une humiliation en public
Ce refus catégorique résonne comme une véritable humiliation pour le PSG, qui voyait dans Saliba le futur patron de sa défense centrale, aux côtés de Lucas Beraldo et de Milan Škriniar. Pire encore : selon la presse anglaise, le Real Madrid aurait également reçu la même réponse glaciale. En d’autres termes, Arsenal n’a pas seulement dit non à Paris, mais aussi à Florentino Pérez. Toutefois, dans les couloirs du Parc des Princes, on souligne que ce « double non » pourrait n’être qu’une façade destinée à faire grimper les enchères.
Paris prépare la riposte
Face à ce revers, le PSG n’a pas dit son dernier mot. Selon nos informations, le club envisage désormais une stratégie de « pression psychologique » sur Saliba. Les dirigeants parisiens comptent sur les liens familiaux et amicaux du joueur en Île-de-France pour l’inciter à réfléchir à un retour. Plus inquiétant pour Arsenal, certaines sources affirment que Luis Enrique aurait déjà mandaté Bernardo Silva, via son agent commun, pour sonder le joueur et lui rappeler ce que représenterait un retour au pays.
Arteta sous pression ?
Bien qu’Arsenal affiche une position de fermeté, certains observateurs notent que la situation pourrait se compliquer en cas de mauvaise saison des Gunners. Une élimination précoce en Ligue des champions, ou une perte de vitesse en Premier League, pourrait fragiliser Arteta et rouvrir le débat autour de ses stars. Saliba, conscient de son statut grandissant en Europe, pourrait alors exiger des garanties sportives et financières supplémentaires. Dans ce cas, le PSG resterait en embuscade, prêt à dégainer une offre colossale.
Un feuilleton qui ne fait que commencer
En refusant de céder Saliba, Arsenal a lancé un signal fort : le club londonien veut redevenir une place forte du football européen et refuse de se faire dépouiller de ses meilleurs éléments. Mais dans les arcanes du football moderne, rien n’est jamais définitif. Le PSG, vexé et humilié, pourrait transformer cette affaire en une croisade personnelle. Avec le soutien financier du Qatar et une volonté de marquer un coup politique en France, Paris n’hésitera pas à faire de Saliba une priorité absolue, quitte à entrer en guerre ouverte avec Arsenal.
👉 Une chose est sûre : le feuilleton Saliba est loin d’être terminé, et chaque nouvelle déclaration, chaque fuite dans la presse risque d’enflammer encore un peu plus la rivalité entre Londres, Madrid et Paris.