Le mercato d’été n’en finit pas de faire trembler l’Espagne, et cette fois, c’est autour de Nico Williams que le climat s’enflamme. Ce vendredi, Javier Tebas, président de LaLiga, a lâché une bombe lors d’une interview à l’agence EFE : l’Athletic Bilbao aurait exprimé son intention d’invoquer un mécanisme de “protection” prévu par la FIFA pour empêcher le FC Barcelone de signer Nico Williams.

D’après Tebas, cette déclaration a été faite lors d’une réunion confidentielle tenue mercredi dernier entre les dirigeants de LaLiga et ceux de l’Athletic. Le club basque estime que le Barça profiterait d’une position dominante et invoque des clauses rarement utilisées, visant à “protéger les actifs formés au club.” En clair : Bilbao cherche à faire bloc en évoquant une règle destinée à empêcher l’“exode injustifié” de ses talents locaux.

Mais ce qui a retourné la situation, ce sont les neuf mots lâchés par Nico lui-même en aparté, selon une source proche du joueur :

“Je ne suis pas un prisonnier. Je choisis mon destin.”

Cette déclaration, prononcée dans un ton ferme lors d’un échange informel entre son agent et les représentants de Bilbao, aurait gelé la pièce. Une source présente aurait même affirmé que le président du club n’a pas su quoi répondre. Nico, bien qu’encore engagé contractuellement, semble déterminé à faire évoluer sa carrière à un plus haut niveau – et le projet du Barça, sous la direction de Hansi Flick, paraît correspondre à ses aspirations.

Le Barça, de son côté, garde le silence officiel mais aurait déjà contacté la FIFA pour clarifier la légitimité de cette tentative de blocage. La réaction rapide de Tebas laisse penser que les tensions sont montées d’un cran.

Ce qui semblait n’être qu’une opération de transfert classique se transforme désormais en affrontement juridique et médiatique. Une chose est sûre : Nico Williams n’a pas dit son dernier mot, et Barcelone non plus. La question maintenant est de savoir si la FIFA laissera un joueur exprimer librement sa volonté… ou cédera à la pression du club formateur.