Ce qui devait être une opération maîtrisée en coulisses s’est transformé en cauchemar pour Manchester City. Le nom de Joao Neves, jeune pépite portugaise de 19 ans, était depuis plusieurs semaines inscrit en haut de la liste de Pep Guardiola pour renforcer un milieu de terrain en quête de renouveau. Mais aujourd’hui, le dossier a pris une tournure explosive… et au centre de la tempête : Bernardo Silva.

Selon plusieurs sources proches de l’entourage mancunien, la direction du club n’aurait guère apprécié l’attitude de Silva, accusé d’avoir dévoilé prématurément des éléments confidentiels sur l’intérêt de City envers Joao Neves. L’international portugais, très proche du jeune joueur de Benfica, aurait évoqué en pleine trêve internationale les détails du projet mancunien, avec enthousiasme et sans filtre. Une sincérité qui, si elle partait d’une bonne intention, aurait fini par coûter cher.

En effet, ces révélations auraient rapidement filtré jusqu’aux oreilles du PSG, toujours à l’affût des mouvements de ses rivaux européens. Et là, c’est le coup de théâtre : le club parisien, en quête d’un successeur crédible à Marco Verratti, aurait alors intensifié ses discussions avec Benfica et proposé une offre initiale allant de 120 à 130 millions d’euros — bien au-dessus des 100 millions que Manchester City était prêt à débourser.

Un cadre de l’état-major citizen, cité anonymement par un tabloïd anglais, aurait lâché : « Nous avions tout planifié, tout était discret… jusqu’à ce que Bernardo parle. Depuis, tout est en train de s’effondrer. » Si ces propos restent à confirmer, ils illustrent néanmoins une tension grandissante au sein du vestiaire et des instances dirigeantes.
Pep Guardiola, lui-même très impliqué dans le dossier Neves, n’aurait pas caché sa frustration. L’Espagnol, connu pour son exigence tactique et sa gestion rigoureuse des transferts, serait tiraillé entre deux sentiments : la déception de voir le plan échouer à cause d’un excès de spontanéité, et l’attachement envers l’un de ses cadres les plus fidèles.
Pendant ce temps, Joao Neves garde le silence. Aucune déclaration publique, aucun signe d’engagement ni avec City, ni avec Paris. Mais en coulisses, tout s’agite. Son entourage serait en train de peser les offres, non seulement sur le plan financier, mais aussi sportif. Le PSG propose un salaire colossal, une place de titulaire immédiate, et l’opportunité d’être au cœur du projet post-Mbappé. City, de son côté, mise sur la stabilité, la Premier League, et surtout… Bernardo Silva.
Un retournement de situation n’est pas à exclure. Certains affirment que Guardiola pourrait tenter une contre-offre de dernière minute pour convaincre Benfica de faire machine arrière. Mais dans les travées de l’Etihad Stadium, une question dérangeante plane : Bernardo Silva a-t-il, malgré lui, saboté l’opération ? Et surtout, cette erreur de communication pourrait-elle nuire à son statut dans l’équipe ?
Une chose est sûre : au-delà de la bataille pour Joao Neves, c’est une guerre d’ego, de stratégie et de contrôle qui se joue entre les géants européens. Et le marché des transferts, une fois de plus, nous prouve que tout peut basculer… à cause d’une simple phrase de trop.