Après avoir soulevé la Ligue des Champions, la Ligue 1 et la Coupe de France, Gianluigi Donnarumma pensait que son avenir au PSG était scellé. 47 matchs disputés, des arrêts décisifs, une influence incontestable dans les moments clés… Tout portait à croire que le géant italien allait être prolongé, récompensé, et même promu figure centrale du projet parisien. Mais la réalité semble bien différente. Les négociations pour une prolongation ont mystérieusement été interrompues, sans explication officielle. Et à peine quelques semaines plus tard, le club annonce avoir trouvé un accord avec Lucas Chevalier, le gardien de Lille, pour un transfert à hauteur de 40 millions d’euros. Un timing troublant, qui interroge les observateurs.

Pourquoi PSG irait-il chercher un nouveau portier aussi rapidement, et surtout, sans même avoir résolu la situation contractuelle de son gardien numéro un ? Selon certaines sources proches du club, ce transfert serait tout sauf un simple renfort : il serait en réalité le signal de départ d’un plan bien plus sombre visant à écarter Donnarumma sans faire de bruit. Une manœuvre discrète, mais calculée, pour se débarrasser d’un élément devenu gênant en interne.

Depuis plusieurs mois, les rumeurs de tensions entre Donnarumma et Luis Enrique se multiplient. Bien que jamais confirmées publiquement, des désaccords profonds auraient éclaté entre les deux hommes dès le mois de mars, après une altercation lors d’une séance vidéo au centre d’entraînement de Poissy. L’entraîneur espagnol, exigeant au plus haut point, n’aurait pas apprécié l’attitude jugée « nonchalante » du portier italien lors de certaines phases de jeu. Donnarumma, de son côté, aurait mal vécu les critiques répétées sur son jeu au pied, point faible régulièrement exposé par Enrique devant le groupe. Un malaise aurait alors commencé à s’installer, d’abord à voix basse, puis dans les regards, les silences et les choix techniques.

L’épisode qui aurait définitivement scellé le sort du gardien italien se serait déroulé à huis clos, en marge de la finale de Coupe de France. Donnarumma aurait refusé une demande tactique imposée par le staff, provoquant l’agacement d’un Enrique de plus en plus isolé dans sa gestion des cadres. Selon un ancien employé du staff médical, qui a requis l’anonymat, le nom de Donnarumma aurait ensuite été rayé de plusieurs réunions stratégiques sur la saison suivante. Comme si son départ était déjà acté, bien avant même l’ouverture du mercato.
L’arrivée de Lucas Chevalier s’inscrit donc dans un contexte de rupture larvée. Le jeune gardien français, brillant avec le LOSC, ne représente pas une simple doublure : tout indique qu’il viendra prendre le rôle de numéro un dès cette saison. Le fait que le PSG cherche à finaliser l’opération avant la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, le 13 août, renforce encore cette impression d’urgence… et de précipitation assumée.
Côté Donnarumma, la rumeur d’un intérêt de Manchester United enfle. Le club anglais aurait officiellement manifesté son intérêt, bien que les négociations restent à un stade préliminaire. L’Italien, séduit par l’aura historique d’Old Trafford, ne serait pas insensible à l’idée d’un nouveau défi, malgré l’absence de Ligue des Champions. Et si ce transfert se concrétisait, ce serait un coup dur pour l’image du PSG : perdre un gardien de cette stature, dans un tel silence, après une saison aussi glorieuse, soulèverait forcément des questions sur la gestion humaine en interne.
En attendant, au Camp des Loges, c’est le silence radio. Aucun mot officiel sur la situation de Donnarumma. Aucun remerciement, aucun hommage. Un départ par la petite porte ? Ou le dernier acte d’un feuilleton toxique que Paris veut définitivement enterrer ? Ce qui est certain, c’est qu’en coulisses, le PSG ne fait jamais rien au hasard.