Par notre envoyé spécial à Madrid – Juin 2025

Dans les couloirs ultra-sécurisés de Valdebebas, une phrase a résonné comme un uppercut silencieux. « Je ne partirai pas pour de l’argent ». Sept mots simples, lancés par Vinicius Jr. en plein milieu d’une réunion fermée avec Florentino Perez, Juni Calafat et l’entourage du joueur. Sept mots qui, selon une source proche du club, ont bouleversé l’équilibre des négociations et scellé le destin du Brésilien jusqu’en 2029.
Mais cet instant, désormais gravé dans les mémoires, ne fut que l’apex d’un feuilleton plus vaste, plus inquiétant, où les tentacules dorés de l’Arabie Saoudite sont allés bien plus loin qu’un simple chèque.

Une offre démesurée… et une boîte
Il y a quelques semaines, un colis discret a été livré à la réception du centre d’entraînement de Valdebebas. Pas de nom, pas d’expéditeur visible, juste un sceau estampillé en calligraphie arabe et le drapeau du Royaume. À l’intérieur ? Un coffret en acajou contenant une montre Patek Philippe gravée « 5 ans, 1 milliard – le temps est à vous », ainsi qu’un message manuscrit en espagnol : « Faites de l’histoire, pas seulement du football. »
Si le cadeau semblait symbolique, son timing ne l’était pas : il est arrivé 24h avant la réunion décisive entre Vinicius, ses agents et la direction du Real. Selon une fuite provenant du personnel de sécurité, le joueur a ouvert la boîte, observé la montre pendant quelques secondes, puis demandé qu’on la retire de la salle. Il aurait alors prononcé les sept mots désormais célèbres.
Une offre saoudienne au-delà de l’imaginable
Les chiffres donnent le vertige : 1 milliard d’euros sur 5 ans, avec des avantages fiscaux, une part dans un club saoudien, une villa à Riyad, et même une clause de retour en Europe avec priorité au Real Madrid. Jamais un joueur aussi jeune – 24 ans – n’avait été la cible d’une telle stratégie politique.
Mais Vinicius, conscient de sa trajectoire, de son poids au sein du projet Merengue post-Benzema, et surtout de sa valeur symbolique après la Ligue des Champions 2024, a refusé. Ou plus précisément : il a repoussé.
L’accord jusqu’en 2029 : pas seulement un contrat
Ce qui se joue derrière ce renouvellement n’est pas qu’une histoire de chiffres. D’après le journaliste Tomas Gonzalez-Martin, l’accord inclut désormais une redistribution plus importante des droits d’image, une prime de fidélité étalée sur trois ans, et – fait rare – une clause morale : si le joueur décide un jour de partir hors d’Europe avant 2028, il devra en discuter avec Perez en personne, dans le bureau présidentiel.
Ancelotti, interrogé par la Cadena SER, a simplement souri : « Ce que j’ai dans ma poche vaut plus qu’une montre. C’est un avenir. »
Et maintenant ?
Le Real Madrid a peut-être évité un séisme. Mais l’ombre de l’Arabie Saoudite plane encore. Le message est clair : plus aucun joueur, aussi fidèle soit-il, n’est à l’abri des sirènes du désert.
Vinicius, lui, restera. Pour l’instant. Mais en coulisses, une bataille idéologique est lancée : peut-on encore retenir le football dans son essence, face à une offre qui dépasse même le sport ?
🔍 À suivre dans nos prochaines révélations : qui a réellement livré la boîte ? Et pourquoi le staff du Real a demandé à effacer certaines séquences vidéo d’entraînement ce jour-là ?