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C’est un véritable retournement de situation dans l’un des bras de fer les plus tendus du football européen. Accusé par la Liga de bénéficier d’un financement illégal via des aides d’État venues du Qatar, le Paris Saint-Germain échappe finalement à toute sanction, selon une décision rendue ce jour par la Commission Européenne.

La Liga, emmenée par son président Javier Tebas, avait déposé plainte contre le PSG (et Manchester City) pour violation présumée des règles de concurrence équitable. Selon elle, les deux clubs auraient profité d’un soutien économique démesuré de la part de leurs propriétaires respectifs — le Qatar pour Paris, Abu Dhabi pour City — faussant ainsi le marché du football.
âïž Mais le verdict est tombé : la Commission de l’Union Européenne a estimé que les preuves fournies par la Liga étaient insuffisantes pour établir une infraction claire au droit de la concurrence. Résultat : aucune poursuite, aucune amende, aucun avertissement. Un soulagement pour les dirigeants parisiens.
đŹ « Nous avons toujours respecté les règles, malgré les nombreuses attaques. Cette décision confirme notre position », aurait réagi une source proche du PSG.
Du côté de Madrid, la colère gronde. Certains cadres de la Liga dénoncent une « victoire politique du soft power qatari » et promettent de ne pas en rester là. Une nouvelle offensive juridique est même envisagée devant les juridictions espagnoles ou sportives.
Mais pour l’heure, le PSG peut souffler. À quelques semaines de la finale de la Ligue des Champions, cette décision vient comme une bénédiction. Luis Enrique et ses hommes pourront se concentrer sur le terrain… sans nuage au-dessus de leur tête.