Depuis quelques heures, la nouvelle fait trembler le monde du football espagnol : le Real Madrid a officiellement recruté Jesús Rueda, surnommé par la presse locale le « bậc thầy des coups de pied arrêtés ». L’annonce, révélée par le journaliste Guillermo Rai de The Athletic, confirme que le technicien espagnol va intégrer le staff merengue pour analyser en profondeur toutes les phases arrêtées – que ce soit en attaque ou en défense.

Une nomination stratégique qui tombe au moment où l’ère Xabi Alonso, fraîchement installé sur le banc en juillet dernier, semble connaître un départ parfait : sept victoires en sept matches, toutes compétitions confondues.

Une faiblesse historique devenue une obsession
La saison passée, le Real Madrid avait un talon d’Achille bien identifié : les coups de pied arrêtés défensifs. Trop de buts encaissés sur corners et coups francs, et une impression récurrente d’impuissance face aux schémas préparés par les adversaires.

Les supporters n’ont pas oublié l’élimination cruelle en Coupe face à un but de la tête encaissé en toute fin de match, ni les sueurs froides en Ligue des champions contre Manchester City. Pour un club qui se veut l’élite mondiale, ces failles sont devenues insupportables.
Jesús Rueda arrive donc avec une mission claire : transformer cette vulnérabilité en arme fatale. Il travaillera main dans la main avec Tristán Celador et Óscar Michel, deux figures déjà impliquées dans l’analyse tactique du club, afin de livrer des rapports ultra-détaillés à Alonso.
L’ombre de Benzema plane encore
Mais ce recrutement n’a pas manqué de susciter des réactions… et pas seulement dans la presse. Karim Benzema, légende vivante du club parti en Arabie Saoudite mais dont chaque mot pèse encore lourd à Madrid, a surpris tout le monde avec un commentaire glacial.
Interrogé par un média français sur la nouvelle organisation du Real, Benzema a lâché :
« C’est bien de multiplier les analystes et les spécialistes… mais au Real, ce sont les joueurs qui font la différence. Parfois, on cherche des solutions compliquées alors que la vérité est simple : il faut des leaders sur le terrain, pas seulement des chiffres sur un écran. »
Une déclaration interprétée comme une pique à l’égard de la nouvelle méthode Alonso-Rueda. Certains y voient une mise en garde subtile, d’autres un signe de nostalgie d’un Benzema qui sait à quel point les coups de pied arrêtés ont coûté cher lors de ses dernières saisons à Madrid.
Les fans s’enflamment
Sur les réseaux sociaux, la communauté merengue s’est immédiatement divisée :
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D’un côté, ceux qui applaudissent un choix « moderne et intelligent », rappelant que Liverpool ou Manchester City investissent depuis longtemps dans ce type de profil.
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De l’autre, ceux qui ironisent : « Encore un analyste de plus ! Et quand est-ce qu’on recrute un attaquant pour épauler Mbappé et Vinícius ? »
Un commentaire viral sur X résume le sentiment partagé :
« Avec Alonso sur le banc, Mbappé en attaque et maintenant un maître des coups de pied arrêtés… si le Real ne gagne pas tout cette saison, on pourra vraiment parler de malédiction. »
Le timing parfait… ou trop parfait ?
L’arrivée de Rueda intervient alors que Madrid n’a encaissé que 4 buts en 7 matches depuis le début de saison (3 en Liga, 1 en Ligue des champions). Preuve que la défense est déjà en net progrès. Certains journalistes se demandent donc : ce recrutement n’est-il pas un luxe inutile, voire un signe de méfiance d’Alonso vis-à-vis de son staff actuel ?
Un ancien joueur du Real, resté anonyme, a même confié à Marca :
« Quand on commence à empiler les experts, c’est souvent parce qu’on doute quelque part. Si tout roulait parfaitement, pourquoi ajouter encore un cerveau dans l’équation ? »
Une ère nouvelle qui divise déjà
Ce qui est sûr, c’est que l’arrivée de Jesús Rueda s’inscrit dans la volonté d’Alonso de construire un Real Madrid hyper moderne, où chaque détail compte. La question est de savoir si cette obsession de la perfection portera ses fruits… ou si elle finira par étouffer le vestiaire.
Benzema, lui, a jeté de l’huile sur le feu. Et les fans scrutent désormais le moindre corner, le moindre coup franc défensif, pour juger de l’impact réel du nouveau maître des phases arrêtées.
Une chose est certaine : le Real Madrid ne laisse rien au hasard. Mais dans ce club où la victoire est obligatoire et où le spectacle compte autant que les résultats, chaque innovation est aussi un pari risqué. Et cette fois, même l’ombre d’une légende comme Benzema suffit à transformer une nomination technique en véritable feuilleton dramatique.