Le mercato n’a jamais été aussi incandescent. Alors que l’Inter Milan pensait avoir trouvé la perle rare pour renforcer sa défense vieillissante, une tempête inattendue a éclaté autour du jeune prodige Yusuf Akcicek. Âgé de seulement 19 ans, le défenseur turc de Fenerbahce est devenu en quelques heures l’objet d’une bataille féroce entre géants européens.

L’offre de l’Inter : un camouflet immédiat

Selon les informations du Corriere dello Sport, l’Inter Milan a dégainé une première proposition chiffrée à 36 millions d’euros pour s’attacher les services d’Akcicek. Une somme conséquente pour un joueur encore très jeune, mais déjà incontournable dans l’équipe de José Mourinho.

Réponse de Fenerbahce ? Un refus sec, sans aucune négociation. Le club stambouliote, conscient de la valeur de son joyau, n’entend pas le céder à un prix inférieur à 50 millions. Mourinho, lui, a fait savoir en interne qu’il comptait absolument garder son protégé au moins une saison supplémentaire.

L’ombre du PSG dans le dossier

C’est alors qu’un acteur inattendu s’est invité dans la danse : le Paris Saint-Germain. Plusieurs sources concordantes affirment que Nasser Al-Khelaïfi aurait donné son feu vert pour entrer discrètement dans la bataille, et qu’un plan XXL serait déjà en préparation pour doubler l’Inter sur le fil.

Plus surprenant encore, une fuite en provenance de Turquie évoque la volonté du président parisien de proposer une offre deux fois supérieure à celle de l’Inter, simplement pour battre Mourinho su

r ce dossier. Une stratégie jugée provocatrice, mais fidèle à la ligne du PSG : ne jamais reculer lorsqu’il s’agit d’un talent convoité.

Un duel personnel avec Mourinho

Ce n’est un secret pour personne : les relations entre José Mourinho et le PSG n’ont jamais été cordiales. Déjà à l’époque où il entraînait Chelsea, le Portugais n’hésitait pas à lancer des piques sur le projet qatari. Le voir aujourd’hui impliqué dans une guerre de mercato face à Al-Khelaïfi ne fait qu’ajouter du piment au dossier.

Selon certaines indiscrétions, Mourinho serait furieux de l’attitude parisienne. L’entraîneur turc estime que le PSG tente sciemment de déstabiliser son vestiaire, alors que Fenerbahce joue le titre national et souhaite aller loin en 

Europe.

Le profil Akcicek : une révélation en pleine ascension

Mais pourquoi tant de convoitise autour d’un joueur encore inconnu du grand public ? Yusuf Akcicek, défenseur central puissant et rapide, est l’une des révélations du football turc. Installé comme titulaire indiscutable par Mourinho, il a déjà disputé plus de 40 matchs professionnels malgré son jeune âge.

Mieux encore : il a été convoqué pour la première fois avec la sélection nationale turque en 2025, confirmant son statut de futur pilier défensif. Sa maturité, sa capacité à anticiper les actions et son jeu aérien impressionnent déjà les recruteurs européens.

Une bataille qui s’annonce explosive

À l’heure actuelle, l’Inter n’a pas l’intention de surenchérir, estimant que la demande de Fenerbahce est excessive. Mais la donne pourrait changer si le PSG pose une offre officielle, risquant de mettre une pression insoutenable sur les Nerazzurri.

Pour le PSG, recruter Akcicek aurait un double avantage : sécuriser un talent d’avenir pour sa défense, mais aussi envoyer un message fort à l’Europe en arrachant une cible sous le nez de Mourinho. Une façon symbolique de rappeler que Paris reste un prédateur sur le marché des transferts.

L’avenir d’Akcicek suspendu à un fil

Alors, quelle sera la décision finale ? Le joueur, lui, reste silencieux. Mais certains médias turcs assurent qu’il serait déjà séduit par l’idée de rejoindre le Parc des Princes, où il pourrait évoluer aux côtés de Marquinhos et Skriniar, et apprendre sous la houlette de Luis Enrique.

La fin du mercato approche, et chaque jour apporte son lot de révélations. Une chose est certaine : l’affaire Yusuf Akcicek est en train de se transformer en feuilleton haletant, avec pour toile de fond une guerre d’ego entre Mourinho et Al-Khelaïfi.

Et si Paris réussissait son coup de maître, ce serait plus qu’un simple transfert : ce serait une déclaration de guerre sur la scène européenne.