Le mercato n’en finit plus de surprendre. Alors que la saison 2025/26 est sur le point de commencer, une rumeur incroyable est devenue réalité : le Paris Saint-Germain a officiellement proposé la somme vertigineuse de 200 millions d’euros pour s’attacher les services de Harry Kane, l’attaquant vedette du Bayern Munich. Une proposition jugée insensée par de nombreux observateurs, mais qui reflète la volonté de Nasser Al-Khelaïfi de frapper un coup psychologique énorme sur la scène européenne.

Une offre arrivée comme un coup de tonnerre

Jusqu’à la semaine dernière, rien ne laissait présager un tel scénario. Harry Kane, arrivé seulement un an plus tôt au Bayern, semblait parfaitement installé à Munich, avec un rôle central dans le projet sportif. Mais le PSG, frustré par un mercato jugé trop discret et encore hanté par le départ de Mbappé, a décidé de sortir l’artillerie lourde. Selon L’Équipe, l’offre de 200 millions d’euros est arrivée directement sur le bureau d’Herbert Hainer, président du Bayern, quelques heures après un match amical de préparation.

La réaction a été immédiate : réunion de crise au siège du club bavarois, convoquée en pleine nuit. Les dirigeants, pris de court, auraient passé plusieurs heures à discuter d’une décision qui pourrait bouleverser non seulement le vestiaire, mais aussi l’équilibre du football allemand.

Le Bayern dans l’embarras

Officiellement, le Bayern a toujours affirmé qu’Harry Kane n’était “pas à vendre, à aucun prix”. Pourtant, l’offre parisienne change la donne. Comment ignorer une telle somme, qui pourrait permettre de reconstruire presque toute l’équipe ? Les débats internes auraient été tendus : certains membres de la direction sportive verraient dans cette opportunité une aubaine financière, tandis que Thomas Tuchel, l’entraîneur, aurait tapé du poing sur la table en exigeant de garder son buteur vedette.

Un témoin anonyme rapporte même que la réunion nocturne a failli dégénérer en conflit ouvert entre les différents dirigeants. “Jamais nous n’avons vu une telle division au Bayern depuis des années”, confie-t-il.

Kane, surpris… et troublé

Si la direction munichoise est en ébullition, la réaction du joueur ajoute une dimension encore plus dramatique à l’affaire. Harry Kane, habitué à la pression médiatique depuis son passage à Tottenham, aurait confié à son entourage qu’il était choqué par cette offre et surtout par le moment choisi. À seulement quelques jours du coup d’envoi de la Bundesliga, l’Anglais se retrouve projeté au cœur d’une tempête médiatique inattendue.

“Je ne m’attendais pas à ça, je pensais que ma carrière au Bayern venait à peine de commencer”, aurait-il déclaré selon une source proche. Pire encore : Kane se sentirait “manipulé” par les coulisses du mercato, partagé entre son engagement avec Munich et l’idée séduisante de rejoindre un PSG qui lui offrirait un salaire record.

Paris jubile, l’Europe tremble

Du côté de Paris, c’est l’extase. Nasser Al-Khelaïfi, qui voit dans cette manœuvre un coup marketing et sportif colossal, aurait déjà prévu une conférence de presse “historique” en cas d’accord. Luis Enrique, de son côté, rêve d’une attaque Ramos-Kane-Isak, qui placerait le PSG parmi les attaques les plus redoutables du continent.

Mais en Europe, les réactions oscillent entre indignation et inquiétude. En Angleterre, les tabloïds dénoncent une “folie parisienne” tandis qu’en Espagne, certains journaux affirment que ce transfert serait une riposte directe au Real Madrid après la signature de Mbappé. En Allemagne, les ultras bavarois menacent déjà de boycotter si Kane venait à partir, estimant que le club sacrifie ses valeurs au nom de l’argent.

Une bombe à retardement

Au final, l’avenir de Harry Kane reste suspendu à un fil. Acceptera-t-il de devenir l’homme à 200 millions d’euros du PSG, ou restera-t-il fidèle au Bayern malgré les turbulences ? Une chose est sûre : ce feuilleton, lancé à la dernière minute, a déjà bouleversé tout le marché estival.

L’Europe du football retient son souffle. Et ce qui devait être une semaine de sérénité avant la reprise est désormais transformé en une nuit de cauchemar collective, où chaque décision pourrait redessiner la carte du football mondial.