Le Parc des Princes pensait vivre une soirée tranquille après une nouvelle victoire du PSG en Ligue 1, mais derrière les sourires et les applaudissements, une tempête couve. Gianluigi Donnarumma, gardien titulaire de l’équipe d’Italie et pourtant pilier annoncé du projet parisien, a encore une fois été laissé sur le banc. Une absence qui commence à peser lourd et qui alimente les rumeurs les plus explosives. Selon plusieurs sources proches du vestiaire, ce choix de Luis Enrique ne serait pas seulement dicté par la rotation, mais par une fracture profonde entre Donnarumma et la direction du club.

Tout aurait commencé il y a plusieurs semaines, lorsque le clan Donnarumma aurait exigé une revalorisation salariale hors norme. Le gardien, arrivé libre de Milan en 2021, perçoit déjà un salaire confortable, mais il aurait demandé un nouveau contrat au montant faramineux : deux fois supérieur à celui de Kylian Mbappé, véritable icône du club. Une revendication jugée irréaliste par Nasser Al-Khelaïfi et ses dirigeants, mais qui aurait profondément irrité Luis Enrique, pour qui “personne n’est au-dessus du collectif”.
Cette demande démesurée aurait déclenché une série de tensions internes. D’un côté, les représentants du joueur, convaincus que Donnarumma mérite de figurer parmi les mieux payés du monde en raison de son âge et de son statut international. De l’autre, un PSG déterminé à ne pas répéter les erreurs du passé, lorsqu’il avait cédé aux exigences astronomiques de certaines stars. Selon nos informations, une réunion houleuse aurait même eu lieu entre Donnarumma, son agent et la direction, se terminant sans accord et dans une atmosphère glaciale.
La goutte d’eau est venue dimanche soir. Alors que les caméras attendaient de voir le portier italien s’échauffer, Enrique a annoncé sa mise à l’écart, prétextant “un choix tactique”. Mais lors de la conférence de presse d’après-match, l’entraîneur espagnol a lâché une phrase lourde de sens : « Je ne choisis que les joueurs qui pensent d’abord au club, et non à eux-mêmes. » Une déclaration interprétée par beaucoup comme une attaque directe contre Donnarumma.
Dans le vestiaire, l’ambiance serait électrique. Certains cadres, proches du gardien, auraient exprimé leur incompréhension. D’autres, fatigués par l’attitude jugée “capricieuse” de l’Italien, soutiendraient pleinement la fermeté d’Enrique. L’équilibre du groupe est désormais menacé, et la presse italienne s’en donne à cœur joie : certains journaux annoncent déjà que la Juventus surveille de près la situation et pourrait tenter un coup dès l’hiver.
Pour les supporters parisiens, la colère gronde aussi. Beaucoup estiment que Donnarumma n’a pas prouvé suffisamment sur le terrain pour exiger un tel traitement de faveur. On lui reproche encore ses erreurs en Ligue des Champions, et certains ultras considèrent qu’Enrique a eu raison de rappeler à tous que le PSG ne peut plus se soumettre aux humeurs individuelles. Pourtant, une partie du public craint que cette crise n’ouvre une brèche dangereuse au sein du vestiaire, à quelques mois des grands rendez-vous européens.
Une chose est sûre : l’affaire Donnarumma n’en est qu’à ses débuts. Entre la volonté d’Enrique d’imposer son autorité, l’orgueil d’un gardien qui se voit déjà comme une légende, et l’intransigeance d’une direction soucieuse de ne plus gaspiller ses ressources, tous les ingrédients d’un feuilleton explosif sont réunis. Paris pensait avoir tourné la page des guerres d’ego avec le départ de Neymar et Messi… mais la capitale pourrait bien s’apprêter à vivre un nouveau séisme.