Alors que le Paris Saint-Germain célébrait une victoire jugée cruciale dans sa course au titre, une bombe médiatique a éclaté de l’autre côté de la Manche. Selon plusieurs journaux britanniques, l’UEFA aurait discrètement ouvert une enquête indépendante sur le fonctionnement du VAR en Ligue 1, avec un axe central : les soupçons persistants selon lesquels le PSG bénéficierait, depuis plusieurs saisons, d’un traitement favorable de la part des arbitres et des instances.

Un parfum de scandale qui remonte à la surface
La victoire du PSG face à Nantes, marquée par le but litigieux de Vitinha – précédé d’un possible contact de la main de Gonçalo Ramos – a relancé toutes les polémiques. Alors que les Canaris réclamaient un visionnage précis, les images du VAR semblaient montrer un geste suspect, mais l’arbitre principal François Letexier a confirmé le but sans consultation prolongée. Nantes a dénoncé une “décision incompréhensible”, mais l’affaire aurait pris une tournure encore plus explosive avec les révélations de la presse anglaise.
Le Daily Mail et le Guardian affirment que, depuis plusieurs mois, l’UEFA reçoit des rapports d’experts indépendants sur l’utilisation du VAR en France. Ces documents mettraient en lumière un déséquilibre statistique inquiétant : le PSG serait l’équipe ayant le plus profité de décisions annulées ou confirmées grâce à l’assistance vidéo, loin devant Marseille, Lyon ou Monaco.
Des chiffres troublants qui alimentent la suspicion
Toujours selon ces médias, entre 2021 et 2024, plus de 70 % des situations litigieuses impliquant le PSG auraient tourné à l’avantage du club parisien. Qu’il s’agisse de penalties confirmés, de buts validés malgré des protestations, ou encore de fautes adverses sévèrement sanctionnées, la tendance interroge.
Pour certains observateurs, cela pourrait relever du hasard ou de la domination naturelle du PSG en Ligue 1, une équipe qui passe la majorité de ses matches dans le camp adverse et qui force souvent ses opposants à commettre des erreurs. Mais pour d’autres, l’accumulation de décisions favorables est trop importante pour être écartée d’un revers de main.
La colère de Nantes et des autres clubs français
Nantes, par la voix de son entraîneur et de plusieurs dirigeants, a demandé “des explications claires” à la Ligue de Football Professionnel (LFP). Mais en coulisses, plusieurs autres clubs partagent le même ressentiment. L’Olympique de Marseille, par exemple, aurait transmis à l’UEFA une compilation de phases litigieuses en faveur du PSG, tandis que Lyon s’interroge ouvertement sur l’impartialité de certains arbitres lors des grands rendez-vous.
“Si l’UEFA confirme qu’il y a une anomalie systémique, ce sera un désastre pour l’image du football français”, confiait un dirigeant sous couvert d’anonymat.
Une enquête à haut risque pour l’UEFA
Du côté de l’UEFA, la prudence est de mise. L’instance n’a pas confirmé officiellement l’existence d’une enquête, mais plusieurs journalistes proches du dossier affirment que des experts techniques auraient déjà audité certaines séquences VAR de la saison en cours. L’objectif serait de déterminer s’il existe une défaillance structurelle dans l’utilisation de la technologie, ou si une influence extérieure pourrait biaiser les décisions.
Si jamais des preuves tangibles venaient à confirmer les soupçons, le scandale serait immense. Non seulement pour le PSG, dont l’image internationale serait ternie, mais aussi pour la Ligue 1, accusée de manquer de transparence et d’équité.
Vers le plus grand scandale de l’histoire du football français ?
Les comparaisons fleurissent déjà avec le fameux Calciopoli italien de 2006, où la Juventus avait été éclaboussée par un système d’influence sur les arbitres. Mais si une affaire similaire éclatait en France, elle pourrait avoir des répercussions encore plus dévastatrices : retrait de titres, sanctions sportives, ou même une crise de confiance totale entre clubs et instances.
En attendant, le PSG garde le silence. Ni Luis Enrique ni Nasser Al-Khelaïfi n’ont souhaité commenter les rumeurs d’enquête. Officiellement, le club considère ces spéculations comme de simples “tentatives de déstabilisation” venues de l’étranger. Mais en coulisses, certains cadres seraient déjà inquiets de l’onde de choc que pourrait provoquer une confirmation de l’UEFA.
👉 Une question demeure : s’agit-il d’une tempête dans un verre d’eau orchestrée par la presse anglaise pour fragiliser le PSG, ou bien du début du plus grand scandale arbitral de l’histoire du football français ?