La capitale française est en ébullition. Alors que les supporters parisiens vibraient encore au souvenir de la Supercoupe d’Europe remportée la semaine dernière, un coup de théâtre est venu assombrir l’euphorie : Gianluigi Donnarumma, gardien star et héros de plusieurs rencontres décisives, a été écarté sans ménagement par Luis Enrique. Une décision qui, selon plusieurs sources internes, ne serait pas simplement sportive… mais bien le reflet d’un conflit profond qui couve depuis des semaines dans le vestiaire du PSG.

Un vestiaire en crise
Les rumeurs font état d’une violente altercation à l’entraînement, où plusieurs cadres de l’équipe auraient exprimé leur mécontentement vis-à-vis des écarts de salaires au sein du club. Donnarumma, payé grassement mais exigeant – selon certains – une revalorisation à hauteur de ses performances, se serait retrouvé au cœur de la tempête. Luis Enrique, soucieux de préserver l’équilibre du groupe, aurait choisi la manière forte : écarter le portier italien, au risque de provoquer un séisme médiatique.
La manœuvre éclair de Manchester City
À peine l’information filtrée que Pep Guardiola et ses dirigeants à Manchester City ont flairé l’opportunité. Les Citizens, toujours à la recherche de l’ultime pièce du puzzle pour enfin soulever la Ligue des champions deux années de suite, ont entamé des négociations express. Une offre mirobolante aurait été formulée : plus de 12 millions d’euros par saison, un statut de titulaire indiscutable et la promesse de bâtir la défense autour de lui.

L’arme anti-PSG ?
Le scénario frôle la trahison sportive. En rejoignant City, Donnarumma pourrait croiser la route de son ancien club dès les phases à élimination directe de la prochaine Ligue des champions. Selon les proches du vestiaire parisien, l’idée que le gardien, héros de tant de soirées européennes, puisse devenir l’« arme secrète » de Guardiola pour briser les rêves continentaux du PSG fait déjà trembler les plus fervents supporters.
Luis Enrique sous pression
Si le technicien espagnol voulait envoyer un signal fort à son groupe, il s’expose désormais à un retour de bâton. Les dirigeants qataris, très attachés à leurs stars, s’interrogent : fallait-il réellement pousser vers la sortie un joueur encore au sommet de sa forme ? Le choix de sacrifier Donnarumma, au moment où le club semblait enfin trouver un équilibre défensif, pourrait coûter cher.
Une affaire aux répercussions politiques
Car le dossier dépasse largement le cadre sportif. En interne, on murmure que cette décision s’inscrit dans une lutte d’influence entre certains cadres du vestiaire, le staff technique et la direction sportive. Donnarumma, apprécié par une partie du clan sud-américain de l’équipe, aurait été progressivement isolé, tandis que les protégés de Luis Enrique gagnaient du terrain.
L’avenir incertainPour l’heure, aucune déclaration officielle ne confirme un transfert imminent. Mais les signaux sont clairs : Manchester City pousse fort, Donnarumma ne cache plus son malaise, et le PSG semble préparer le terrain pour un éventuel remplacement, avec déjà plusieurs noms évoqués en coulisses.
Une chose est certaine : cette affaire a mis en lumière la fragilité de l’édifice parisien. Derrière les trophées et les paillettes, les tensions internes et les décisions radicales peuvent, en l’espace de quelques jours, transformer un club champion en une forteresse fissurée.
Si Donnarumma devait réellement quitter Paris pour enfiler la tunique sky blue de City, l’histoire pourrait prendre des allures de drame shakespearien : un héros adulé hier, devenu l’arme de destruction massive de l’ennemi demain. Et lorsque son chemin recroisera celui du PSG, nul doute que la tension sera à son paroxysme.