Gonçalo Ramos piégé au PSG : malaise grandissant autour d’un attaquant en perte de repères
Le feuilleton Gonçalo Ramos s’éternise à Paris, et les dernières révélations ne font que confirmer une chose : l’international portugais n’est plus en phase avec le projet du Paris Saint-Germain. Malgré des statistiques honorables la saison passée (18 buts, 6 passes décisives en 41 apparitions), Ramos ne semble pas avoir totalement convaincu Luis Enrique, ni trouvé sa place dans un collectif en constante mutation.

Mais au lieu de faciliter son départ, comme le club l’a fait récemment avec d’autres joueurs désireux de changer d’air, le PSG a érigé un véritable mur autour de son attaquant. Le message est clair : qui veut Ramos devra s’aligner sur des exigences financières jugées excessives, au risque de voir le joueur… rester contre son gré.

Car oui, Gonçalo Ramos veut partir. Ce n’est plus une rumeur. Plusieurs sources proches du vestiaire ont confirmé son mal-être croissant, renforcé par les incertitudes sur son temps de jeu, l’arrivée potentielle de nouvelles recrues offensives, et l’absence totale de garantie de la part de l’entraîneur espagnol.

La situation se crispe encore davantage avec les révélations de Sacha Tavolieri : l’AC Milan, qui voyait en Ramos le successeur idéal à Giroud, a entamé des discussions sérieuses avec l’entourage du joueur. Mais le PSG a fermé la porte, exigeant un montant supérieur à 70 millions d’euros, un prix jugé hors marché, surtout pour un joueur qui ne fait plus partie des titulaires indiscutables.
De l’autre côté de la Manche, Manchester United et Arsenal ont également montré un intérêt concret. Le besoin d’un numéro 9 capable de peser sur les défenses est réel, surtout à Old Trafford où la reconstruction offensive est en cours. Mais ici aussi, les négociations n’ont pas dépassé le stade exploratoire : les dirigeants anglais ne veulent pas surpayer un joueur qui, de toute évidence, est disponible.
Cette tension nourrit une atmosphère électrique au sein même du groupe parisien. Des cadres du vestiaire s’interrogent sur la gestion du dossier : maintenir un joueur contre sa volonté peut rapidement créer des déséquilibres, affecter la dynamique du groupe et provoquer des frustrations contagieuses. Déjà, certains agents s’inquiètent de voir d’autres joueurs hésiter à rejoindre le PSG, précisément à cause de ce type de blocage.
Mais le plus inquiétant reste peut-être la situation personnelle de Ramos. À 24 ans, il est à un tournant crucial de sa carrière. Il a besoin de jouer, de progresser, de se sentir important. Passer une saison à alterner entre les bouts de match et les tribunes pourrait être catastrophique. Non seulement pour son évolution, mais aussi pour ses chances en sélection nationale à l’approche de l’Euro 2028.
En coulisses, le clan Ramos aurait commencé à faire pression sur la direction du club. Le joueur reste professionnel, mais son entourage n’exclut plus la possibilité d’un bras de fer si aucune issue n’est trouvée d’ici la fin du mercato. Certains redoutent même un scénario à la Marco Verratti 2023 : une saison blanche, suivie d’un exil discret.
Le PSG, de son côté, campe sur ses positions. L’état-major veut éviter un départ “à perte”, estimant que Ramos a encore de la valeur sur le marché. Problème : à force de le surévaluer, le club pourrait finir par se retrouver avec un joueur démotivé et déprécié dans ses rangs. Un paradoxe cruel pour une institution qui prétend vouloir bâtir un groupe uni, jeune et ambitieux.
Le temps presse. Et si Paris ne revoit pas sa stratégie, l’affaire Gonçalo Ramos pourrait bien devenir le symbole d’un été mal géré — et d’un joueur sacrifié sur l’autel de l’entêtement financier.