C’est une déclaration qui circule de plus en plus dans les coulisses du football espagnol, et qui fait grand bruit depuis quelques heures : le FC Barcelone serait, aux yeux de certains experts, une version miniature — voire officieuse — de l’équipe nationale d’Espagne.

Et pour cause : la majorité des jeunes cadres actuels de la Roja évoluent ou ont été formés au Barça. On parle ici de Lamine Yamal, Pedri, Gavi, Alejandro Baldé, Fermín López, Pau Cubarsí, Eric Garcia, sans oublier d’anciens piliers comme Busquets ou Jordi Alba. Le style de jeu collectif, la philosophie de possession et même certains automatismes se retrouvent désormais presque à l’identique en sélection nationale.

Un ancien membre du staff technique espagnol, cité anonymement, a lâché une phrase devenue virale :

«âŻRegardez le Barça aujourd’hui et vous verrez l’équipe d’Espagne de demain — ou même d’aujourd’hui.⯻
Les joueurs réagissent
Cette révélation n’a pas manqué de faire réagir les principaux concernés. Pedri, interrogé lors d’une interview récente, a répondu avec le sourire :
«âŻOn joue ensemble à Barcelone toute l’année, alors c’est sûr que quand on arrive en sélection, tout est plus fluide. C’est presque naturel.⯻
Même son de cloche pour Lamine Yamal, nouvelle étoile montante du football européen :
«âŻOn nous compare à l’équipe nationale ? C’est flatteur, mais on se concentre d’abord sur le club. Après, si ça profite à l’Espagne, tant mieux !⯻
Un avantage stratégique ?
Du point de vue tactique, cette continuité Barça–Espagne pourrait représenter un atout énorme pour la Roja dans les compétitions à venir. Moins de temps d’adaptation, des repères déjà en place, une cohésion naturelle sur le terrain…
Mais certains y voient aussi un risque : trop de dépendance à une seule école, et une éventuelle fragilité si le Barça traverse une mauvaise passe.
Quoi qu’il en soit, une chose est claire : le Barça est plus que jamais au cœur de l’identité footballistique espagnole, et les débats ne font que commencer.
đ Restez connectés, la frontière entre club et nation pourrait bien disparaître plus vite qu’on ne le pense.