Alors que la poussière de la finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025 commence à retomber, une nouvelle polémique secoue le monde du football. Le jeune milieu du PSG João Neves a lancé une accusation à peine voilée contre plusieurs joueurs de Chelsea, évoquant une “puissance physique anormale” et réclamant des tests antidopage approfondis après la défaite 0-3 subie par le club parisien.

Dans une déclaration postée sur ses réseaux sociaux puis relayée en conférence de presse, Neves n’a pas mâché ses mots :
« Je ne dis pas qu’ils ont triché… mais ce que j’ai vu sur le terrain n’avait rien d’humain. Certains joueurs semblaient inarrêtables, comme s’ils étaient programmés pour ne jamais faiblir. »
Sans nommer directement les joueurs visés, il a laissé entendre qu’un membre du milieu londonien était, selon lui, “un robot”, capable de répéter les sprints à une intensité inhumaine pendant 90 minutes. Selon plusieurs observateurs, il s’agirait du jeune anglais Romeo Lavia, auteur d’une performance étincelante, ou possiblement de Moisés Caicedo, omniprésent dans l’entrejeu.
Face à ces accusations, la réaction du coach de Chelsea, Enzo Maresca, n’a pas tardé, et elle a attisé encore davantage les flammes. Interrogé à ce sujet, il a simplement lâché, avec un sourire ironique :
« Je comprends la frustration… mais quand on ne court pas assez, c’est plus simple de dire que l’adversaire court trop. »
Une phrase interprétée comme une provocation glaciale, qui a immédiatement embrasé les réseaux sociaux. Entre fans parisiens criant au sabotage et supporters londoniens dénonçant la mauvaise foi, le débat a pris une ampleur considérable. Les hashtags #RobotGate et #NevesVsChelsea sont devenus viraux en quelques heures.
Du côté de la FIFA, aucune réaction officielle n’a été communiquée pour l’instant, mais des demandes de contrôle post-match plus poussés auraient été déposées, notamment par des représentants du PSG. Un porte-parole du club aurait déclaré en off :
« Ce que João a ressenti sur le terrain, plusieurs joueurs l’ont ressenti aussi. On ne peut pas ignorer ces signaux. »
En Angleterre, les tabloïds défendent ardemment leurs joueurs. Le Daily Mail a publié un article titré : « João Neves explose, mais n’explique pas sa disparition sur le terrain », tandis que The Sun se moque de sa déclaration en comparant ses propos à un « épisode de science-fiction ».
À Paris, la direction tente de calmer le jeu mais ne condamne pas les propos du jeune milieu. Luis Enrique, interrogé, a répondu avec prudence :
« João a exprimé un ressenti. C’est un joueur intelligent, et ce qu’il dit mérite peut-être qu’on y regarde de plus près. »
Cette affaire arrive dans un contexte déjà tendu, entre la frustration liée à la finale et l’enquête ouverte contre l’arbitre, accusé d’avoir favorisé Chelsea. Certains observateurs craignent que cette série d’événements alimente une guerre froide entre les deux clubs, dont les relations étaient déjà fragiles depuis les dossiers Ugochukwu, Simons et Bitshiabu.
En attendant une réaction officielle des instances, João Neves est soutenu par une partie du vestiaire parisien, qui aurait confié à des proches avoir également été “interloqué” par les performances physiques hors normes des joueurs adverses. Vrai malaise ou mauvaise perdant ? La frontière est fine.
Mais une chose est sûre : ce PSG–Chelsea ne s’est pas terminé au coup de sifflet final. Et la bataille des mots, elle, ne fait que commencer.