Le FC Barcelone prépare un événement exceptionnel pour le 13 juillet, à l’occasion du 18e anniversaire de Lamine Yamal. Le jeune prodige, considéré comme l’un des plus grands espoirs de sa génération, s’apprête à franchir un cap symbolique et historique : le transfert officiel du légendaire numéro 10 sur ses épaules.

Auteur d’une saison sensationnelle (18 buts, 21 passes décisives) sous les ordres de Hansi Flick, Yamal a été récompensé par un contrat en or : 6 ans, plus de 644 000 livres par semaine, faisant de lui le jeune joueur le mieux payé au monde. Mais ce n’est pas tout. Selon les révélations de Mundo Deportivo, le Barça prépare une cérémonie secrètement planifiée pour lui remettre le maillot numéro 10, devenu emblématique depuis l’ère Messi.

Or, derrière cette annonce en apparence festive, un détail soulève de nombreuses questions. Joan Laporta aurait validé ce transfert de numéro dans un contexte de silence inhabituel autour d’Ansu Fati, actuel détenteur du 10. Le joueur formé à La Masia, autrefois vu comme l’héritier naturel de Messi, n’a pas été consulté publiquement, et sa probable mise à l’écart vers l’AS Monaco en prêt longue durée n’a fait l’objet d’aucune déclaration officielle du club.

Plus troublant encore, l’absence de Fati lors de l’événement à venir contraste avec la présence confirmée de Fatima, la grand-mère de Yamal, qui représentera la famille du jeune joueur lors de la cérémonie. Un détail qui, pour certains observateurs, souligne une opération de communication parfaitement orchestrée, mais aussi une volonté de tourner la page Fati dans la discrétion.

Des voix internes au club, sous couvert d’anonymat, évoquent même un malaise croissant au sein du vestiaire. “C’est un pari risqué. Donner le 10 à un jeune de 18 ans, aussi talentueux soit-il, c’est exposer toute la pression médiatique et historique du club. Et ce, sans même une transition claire avec le précédent porteur du maillot.”

En réalité, le Barça joue une carte audacieuse : faire de Yamal le visage de la nouvelle ère. Mais si le pari échoue, les répercussions pourraient être lourdes, tant sur le plan sportif qu’institutionnel.

Le 13 juillet s’annonce donc non seulement comme une célébration… mais peut-être aussi comme le début d’un nouveau chapitre à double tranchant pour le club catalan.