Le mercato estival s’annonce explosif au FC Barcelone. Alors que les supporters s’attendaient à voir le club renforcer la défense ou le milieu de terrain, c’est finalement le poste d’avant-centre qui pourrait être complètement bouleversé. Selon des révélations partagées sur les réseaux sociaux par le réputé journaliste anglais Ben Jacobs, le Barça aurait secrètement identifié Marcus Rashford comme la priorité numéro un pour renforcer son attaque — au détriment de Robert Lewandowski.

Une décision qui a de quoi surprendre, mais qui semble avoir été motivée par plusieurs éléments. D’un côté, le rendement de Lewandowski, bien qu’encore honorable (42 buts la saison dernière), commence à être perçu comme en déclin par certains membres de la direction sportive. D’un autre côté, la polyvalence, la vitesse et le profil plus jeune de Rashford représenteraient un atout majeur pour le système offensif que souhaite mettre en place Hansi Flick.

Cependant, le dossier est loin d’être simple. Le principal obstacle ? Le salaire astronomique de Rashford, estimé à plus de 400 000 livres par semaine, soit une somme totalement incompatible avec les contraintes financières du Barça. « C’est là que tout se complique. Le joueur est intéressé par le projet, mais sans un gros effort financier des deux côtés, l’opération est pratiquement irréalisable », affirme Ben Jacobs.

Dans les coulisses, cette éventualité aurait déjà créé des remous. Lewandowski, conscient de la menace, se serait entretenu avec Flick et Deco pour clarifier sa position. Il souhaite rester, mais refuse d’être relégué sur le banc. De son côté, Rashford se montrerait intrigué mais prudent, préférant attendre l’évolution des négociations avant de se prononcer.

Ce possible transfert est loin d’être anodin. Il illustre un virage stratégique important du FC Barcelone, prêt à se séparer de ses symboles pour reconstruire un effectif plus jeune, plus rapide, et capable de concurrencer les cadors européens. Reste à savoir si cette manœuvre audacieuse se concrétisera… ou si elle restera une belle intention freinée par la réalité économique.