Le FC Barcelone s’apprête à lancer un mercato d’été explosif, avec un budget colossal de 100 millions d’euros déjà alloué à quatre cibles prioritaires. Pourtant, derrière cette stratégie ambitieuse se dissimulent des tensions internes, des décisions controversées et des choix dictés par bien plus que le simple aspect sportif.

Selon des documents ayant fuité dans les médias espagnols, le Barça prévoit de recruter Joan García (25 M€), Nico Williams (60 M€), Alejandro Grimaldo (15 M€), et Marcus Rashford (en prêt). Ce qu’on présente en public comme un “plan parfait” cache en réalité une lutte de pouvoir féroce entre les différentes sphères de commandement du club.

Nico Williams, considéré comme la priorité absolue de Deco, aurait obtenu des garanties contractuelles dépassant celles des autres recrues, provoquant une onde de choc parmi les cadres de l’équipe actuelle. “Il arrive en terrain conquis”, aurait soufflé un joueur sous anonymat. De son côté, Rashford, dont la forme est en déclin depuis deux saisons, serait imposé par un secteur marketing soucieux de renforcer l’image internationale du club, notamment sur les marchés anglophones.
La situation devient plus tendue encore avec le dossier Grimaldo. Bien que performant en Bundesliga, il serait perçu par certains membres du staff comme une “solution d’appoint” si aucun autre latéral gauche ne se libère. Joan García, quant à lui, est vu comme une option de remplacement à moyen terme pour Ter Stegen, mais son prix suscite déjà des divisions.
Un détail a particulièrement enflammé les couloirs du Camp Nou : une version antérieure du plan de recrutement mentionnait un cinquième nom — un international anglais évoluant en Premier League — qui a été mystérieusement retiré de la liste sans explication publique. Certains affirment qu’une mésentente brutale entre Laporta et Deco serait à l’origine de cette décision.
Enfin, selon des sources internes, un membre du comité technique aurait même menacé de démissionner, dénonçant un “mercato politisé et guidé par des intérêts personnels plus que sportifs”.
Ce mercato, censé être une renaissance sportive, pourrait bien devenir un catalyseur de chaos interne si les tensions continuent à grimper.