21 juin 2025 – Par notre correspondant spécial

Le Real Madrid a peut-être terminé son premier match de la Coupe du Monde des Clubs sur un score nul face à Al-Hilal (1-1), mais ce que les chiffres ne disent pas, c’est qu’un véritable séisme interne a secoué la Maison Blanche. Au centre de cette tempête : Rodrygo Goes, Brahim Diaz… et un certain Xabi Alonso.
Pour son tout premier match officiel à la tête du Real, Alonso avait un choix délicat à faire. Avec Vinicius Jr. et Kylian Mbappé quasi-indéboulonnables sur les ailes, la troisième place offensive faisait débat. Beaucoup pensaient que Rodrygo, fidèle soldat de l’ère Ancelotti, serait intouchable. Il a été titularisé, certes. Mais sa prestation a manqué d’impact. Et c’est là que tout a basculé.

Brahim Diaz : L’Étincelle Inattendue
Entré à l’heure de jeu, Brahim Diaz n’a pas seulement dynamisé l’attaque : il a incarné l’intensité, la créativité et l’agressivité dans le pressing que recherche Alonso. Selon des sources proches du vestiaire, l’entraîneur aurait même déclaré après le match : « Il a tout ce que je recherche chez un joueur offensif. » Une phrase lourde de sens.
Sous Ancelotti, Diaz n’était qu’un plan B. Mais sous Alonso, il est devenu un pion tactique central, capable de jouer entre les lignes, de défendre haut et de briser les défenses en transition. Ce n’est pas un hasard si le club a accéléré les discussions pour prolonger son contrat jusqu’en 2029, avec une clause libératoire revue à la hausse.
Rodrygo Poussé Vers la Sortie ?
Le plus surprenant reste le malaise qui entoure Rodrygo. Bien que toujours soutenu par le vestiaire, l’ailier brésilien aurait mal vécu sa sortie prématurée contre Al-Hilal, d’après des échos de la presse madrilène. Certains parlent même d’un échange tendu entre le joueur et un membre du staff, qui lui aurait reproché son manque d’intensité défensive.
Et comme si cela ne suffisait pas, Arsenal serait revenu à la charge. Déjà intéressés en janvier dernier, les Gunners verraient en Rodrygo une alternative parfaite à Bukayo Saka pour diversifier leur animation offensive. Une offre de 80 millions d’euros serait dans les tuyaux – une aubaine pour un Real qui pourrait réinvestir immédiatement sur un profil plus conforme aux idées d’Alonso.
Le Système Alonso : Une Révolution Silencieuse
Xabi Alonso ne cache pas sa volonté d’imposer un Real plus vertical, plus agressif dans le pressing et plus compact dans les phases défensives. Et pour cela, il n’hésitera pas à faire tomber les statuts.
Modric est déjà remisé sur le banc. Rodrygo est fragilisé. Et certains noms pourtant historiques sont observés de près : même Aurélien Tchouaméni pourrait perdre sa place si sa relance reste aussi timide que face à Al-Hilal.
Le Real version Alonso n’est plus une aristocratie technique, c’est une méritocratie tactique.
Et Maintenant ?
Le match contre Pachuca s’annonce comme un tournant. Brahim devrait être titulaire. Mbappé, toujours incertain, pourrait céder sa place à Güler ou Joselu. Mais le vrai enjeu se joue ailleurs : Alonso va-t-il oser écarter à nouveau Rodrygo ? Et si Arsenal s’active, la Casa Blanca ouvrira-t-elle la porte à un départ retentissant ?
Le message d’Alonso est clair : nul n’est intouchable. Et dans cette guerre invisible pour une place dans le XI, Brahim Diaz est peut-être en train de gagner une bataille que personne n’avait anticipée.