Ce qui devait être une soirée d’espoir pour les fans du Real Madrid s’est transformé en moment de lucidité douloureuse. Lors de sa première apparition officielle en tant qu’entraîneur du Real, Xabi Alonso a surpris tout le monde non pas par son système de jeu, mais par sa franchise brutale en conférence de presse.

« Ce n’est pas une équipe qui peut gagner immédiatement. Il faut être honnête avec les supporters, le chemin sera long », a-t-il déclaré d’un ton grave.
Le message est clair : le Real Madrid traverse une phase de transition plus profonde qu’on ne le pensait. Malgré un effectif composé de stars et de jeunes talents prometteurs, Alonso a souligné un manque de cohésion, d’automatismes et surtout d’équilibre mental.

Selon plusieurs journalistes présents à la conférence, Alonso a utilisé des termes comme “fractures internes”, “manque de repères” et “attentes irréalistes”. Des mots rares dans la bouche d’un entraîneur fraîchement nommé, surtout à la tête d’un club aussi exigeant.
Les premières minutes du match ont été marquées par une désorganisation visible, notamment en défense, et une incapacité à gérer les temps faibles. Si certains joueurs comme Bellingham ou Vinícius Jr. ont montré de belles choses individuellement, le collectif reste encore fragile.
Des voix au sein du club murmurent même que certains cadres n’auraient pas bien accueilli les premières décisions tactiques du nouvel entraîneur, en particulier le changement de système défensif et la gestion plus rigide des entraînements.
“Alonso ne cherche pas à plaire, il cherche à reconstruire”, écrit un éditorialiste de Marca.
Les supporters, eux, sont partagés. Entre ceux qui prônent la patience et ceux qui s’attendaient à une montée en puissance immédiate, le climat est déjà chargé de tension.
Une chose est sûre : Xabi Alonso ne vend pas de rêve. Il vend un projet – mais il faudra du temps… et de la douleur.