Le match nul 1-1 entre le Real Madrid et Al Hilal lors du premier match de la Coupe du Monde des Clubs a non seulement provoqué la frustration des supporters madrilènes, mais a aussi déclenché une tempête médiatique inattendue. À la surprise générale, c’est le milieu de terrain du FC Barcelone, Raphinha, qui a allumé la première étincelle. Interrogé par un média brésilien après la rencontre, le joueur n’a pas hésité à critiquer durement les choix du Real Madrid et de son nouvel entraîneur Xabi Alonso.

« Honnêtement, quand on choisit un sorcier, on lui donne une baguette magique. Là, on dirait qu’ils ont pris un magicien mais oublié la baguette. Le Real sans identité, c’est triste à voir », a-t-il lâché, sourire narquois en coin, en référence au manque supposé de créativité et d’audace du Real sous les ordres d’Alonso.

Ces mots ont fait le tour des réseaux sociaux en un éclair, suscitant des milliers de commentaires et d’analyses passionnées. Les supporters du Real étaient divisés : certains reconnaissaient un manque d’étincelle dans le jeu, d’autres dénonçaient une provocation gratuite d’un rival historique.

Mais le plus marquant restait la réplique de Xabi Alonso en conférence de presse. Fidèle à son style sobre mais tranchant, le coach madrilène a répondu en sept mots qui ont suffi à éteindre la polémique et à retourner l’opinion publique :
« Parle sur le terrain, pas ailleurs. »
Une phrase simple, mais qui a frappé fort. Les journalistes présents ont noté un léger sourire en coin d’Alonso, tandis que les réseaux sociaux s’enflammaient, saluant la « classe » et la « lucidité » de l’ancien maestro du milieu.
Sur le terrain, malgré ce nul initial, Alonso reste confiant. Il a rappelé que l’équipe est en transition, que les automatismes se construisent et que ce type de match est essentiel pour souder un groupe. « On a vu des choses intéressantes, même si tout n’a pas été parfait. Je préfère ça à un faux sentiment de sécurité », a-t-il ajouté, coupant court aux critiques.
Le débat continue de diviser. Les fans du Barça jubilent de voir leur joueur piquer l’ennemi de toujours. Les fidèles du Real, eux, attendent avec impatience la suite du tournoi pour voir si leur équipe saura transformer ces critiques en carburant pour briller.