Le Real Madrid entame une nouvelle ère. L’arrivée de Xabi Alonso sur le banc merengue symbolise un renouveau attendu après une saison marquée par des déceptions. Pourtant, dès la fin du premier match dirigé par le technicien basque, un vent de controverse souffle déjà sur le vestiaire du Real, déclenché par les déclarations de Thibaut Courtois.
🎙️ Après un nul frustrant lors de la première rencontre du Club World Cup, Courtois s’exprime sur Cadena SER : « Nous avons travaillé avec Carlo pendant quatre ans, nous avons nos habitudes et maintenant nous devons les changer selon ce que veut le nouvel entraîneur. » Loin de calmer les esprits après un match terne, ces mots déclenchent un tsunami de réactions.
Il poursuit : « Nous avons encore des automatismes de l’époque de Carlo. Cela ne peut pas changer en quatre jours ; cela ne se fait pas d’un coup. Nous regardons des vidéos, nous discutons beaucoup. Nous allons apprendre de ce match et tout s’améliorera. »
Ces propos paraissent logiques. Tout entraîneur impose son style, et le passage d’Ancelotti à Alonso ne peut se faire sans ajustements. Mais c’est précisément cette insistance sur « l’héritage » du passé qui agace une partie des supporters.
💬 Les réseaux sociaux s’enflamment :
– « La plupart des buts viennent de ses erreurs. Pourquoi il critique le système ? »
– « Blâmer Ancelotti ne nous fera pas gagner la Coupe du monde des clubs. »
– « Manque de respect envers celui qui nous a donné des trophées. »
– « Ancelotti est déjà au Brésil. Arrêtez avec ces excuses ! »
Ce climat tendu jette une ombre sur le projet de Xabi Alonso. L’ancien milieu de terrain, censé incarner la continuité de l’ADN merengue, doit désormais gérer non seulement la transition tactique, mais aussi un vestiaire sous les projecteurs.
⚽ Sur le terrain, les problèmes apparaissent clairs :
Courtois admet : « Il nous manquait du rythme avec le ballon. Nous devons jouer plus vite et trouver les espaces entre les lignes pour ne pas courir autant derrière le ballon sous cette chaleur. »
Si les mots sont justes, ils sont perçus comme une manière d’externaliser les responsabilités plutôt que de fédérer autour du nouveau projet.
🔥 Quel avenir pour l’équipe ?
Alonso, fin tacticien, sait qu’il doit apaiser les tensions. Son défi : imposer ses idées sans froisser l’héritage récent d’Ancelotti. Ce premier match, plus qu’un test sportif, révèle l’ampleur de la mission : transformer un groupe victorieux sous Carlo en une machine à l’image d’Alonso, tout en maîtrisant la communication des cadres comme Courtois.
Les médias espagnols ne s’y trompent pas. Marca titre : « Courtois allume la mèche sans le vouloir », tandis que AS évoque une « première fissure dans l’unité apparente ».
La suite ? Elle se jouera dès le prochain match, où le Real devra prouver sur la pelouse que les mots laissent place aux actes. Car au Bernabéu, les grandes phrases ne suffisent pas : seuls comptent les résultats.
