Le match nul 1-1 entre le Real Madrid et Al Hilal lors de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA a non seulement laissé des traces tactiques, mais a également suscité une vive polémique entre les deux entraîneurs : Xabi Alonso et Simone Inzaghi.

Bien que les Blancos aient été bien mieux notés, ils ont été tenus en échec par Al Hilal dans un match où la défense a fait preuve d’une instabilité évidente. Après la rencontre, l’entraîneur Alonso est apparu calme et a appelé les supporters à la patience :

« Nous ne travaillons ensemble que depuis quelques jours. Certains joueurs ne se sont entraînés que trois fois. C’est un long processus, et nous avons besoin de temps pour façonner notre style de jeu. »
Tout en admettant que l’équipe a mieux joué en seconde période, Alonso a néanmoins montré qu’il ressentait la pression :
« Je suis satisfait de la réaction des joueurs, mais nous avons encore beaucoup de choses à ajuster. C’est un grand défi. »
Cependant, la déclaration de l’autre côté de la ligne de front – l’entraîneur d’Al Hilal, Simone Inzaghi – a été perçue comme une « réponse » sans concession. Il n’a pas hésité à souligner les faiblesses du Real Madrid :
« Le Real Madrid a essayé de mettre en pratique les idées de l’entraîneur Alonso, mais ils ont affronté un Al Hilal fort et juste. Je ne les vois pas maintenir leur invincibilité comme avant.»
Inzaghi s’est même montré confiant et quelque peu provocateur :
« Je respecte Alonso, mais s’il vous faut du temps, utilisez-le pour améliorer la défense. Quant à nous, la force suffit pour rivaliser avec n’importe quelle équipe.»
Pendant le match, le gardien Bono est devenu un héros en bloquant le penalty de Valverde à la 90e minute, contribuant ainsi grandement à la conservation d’un précieux point par Al Hilal. Inzaghi n’a pas tari d’éloges pour son élève :
« Je connaissais la classe de Bono. C’est un leader en défense et il l’a prouvé aujourd’hui contre le Real Madrid.»
La confrontation sur le terrain est terminée, mais la « bataille » entre les deux entraîneurs ne fait que commencer. Alonso a besoin de plus de temps, comme il l’a lui-même déclaré. Mais pour Inzaghi, le temps est un luxe si le Real Madrid ne retrouve pas rapidement son image de géant.