Florentino Pérez attaque les joueurs du Barça : une guerre froide secoue le football espagnol
Le football espagnol traverse une période trouble. Après la lourde défaite de l’équipe nationale face au Portugal, les regards se sont tournés vers le président du Real Madrid, Florentino Pérez, qui a déclenché une tempête médiatique en s’en prenant publiquement aux joueurs du FC Barcelone.

Lors d’une réunion privée qui a rapidement fuité dans la presse madrilène, Pérez aurait déclaré : « Ils n’ont tout simplement pas le niveau pour disputer une finale internationale. » Des propos jugés humiliants par certains, clairs et tranchants par d’autres. Ce qui est certain, c’est qu’ils ont ravivé les tensions historiques entre Madrid et Barcelone, mais cette fois… au sein même de la sélection nationale espagnole.

Les accusations visent notamment trois titulaires barcelonais lors du match contre le Portugal, considérés par Pérez comme « trop tendres, pas assez décisifs ». Ces déclarations n’ont pas tardé à provoquer des remous dans le vestiaire de La Roja, et une partie du staff aurait été choquée par la virulence du discours du président madrilène.

Mais la véritable surprise est venue de Luis de la Fuente, le sélectionneur de l’Espagne. Plutôt connu pour son tempérament discret, l’entraîneur a cette fois pris la parole publiquement pour défendre ses joueurs. Sans jamais citer Pérez, il a lâché une phrase lourde de sens : « Le football se joue sur le terrain, pas dans les bureaux. » Une réponse cinglante, saluée par de nombreux observateurs comme un acte de courage face à l’influence du président du Real Madrid.
Dans les coulisses, certains parlent déjà de rupture interne entre les représentants des deux grands clubs espagnols au sein de l’équipe nationale. Des tensions larvées depuis des années qui ressurgissent à chaque faux pas de La Roja. Ce nouvel épisode pourrait bien marquer le début d’une fracture plus profonde, mettant en péril l’unité fragile de la sélection.
Reste à savoir si cette guerre froide trouvera un terrain d’apaisement… ou si elle va continuer à miner l’ambiance d’un groupe déjà sous pression.