Le Paris Saint-Germain accélère encore une fois sur le marché des transferts, cette fois pour blinder sa défense centrale, secteur devenu une priorité absolue avec l’éventuel départ de Marquinhos et la nécessité d’un renouveau défensif. Et dans le viseur de la direction parisienne, un nom ressort avec insistance : Illia Zabarnyi, solide roc ukrainien de 21 ans évoluant à Bournemouth en Premier League.

D’après plusieurs sources proches du dossier, Zabarnyi ne veut plus attendre. Le défenseur central a officiellement informé la direction des Cherries de son souhait de rejoindre le PSG dès cet été. Une prise de position forte du joueur, prêt à faire ses valises pour le Parc des Princes. Son objectif ? S’installer dans une défense de haut niveau et disputer le Mondial des clubs avec Paris, une ambition qui le pousse à presser son club actuel pour trouver un accord rapidement.
Mais les négociations sont loin d’être simples. Bournemouth réclame pas moins de 70 millions d’euros, un montant que le PSG n’a pas encore officiellement proposé. Le club anglais sait que le temps joue en sa faveur : la deadline imposée par la FIFA pour inscrire de nouveaux joueurs pour le Club World Cup tombe mardi prochain. Si Paris veut aligner Zabarnyi dans cette prestigieuse compétition mondiale, il doit donc conclure l’opération dans les heures à venir.
Côté parisien, on voit en Zabarnyi un profil idéal : jeune, robuste, intelligent dans ses placements et déjà expérimenté malgré son âge. Il est considéré comme le successeur naturel de Marquinhos, dont l’avenir à Paris s’écrit de plus en plus en pointillés. Le capitaine brésilien, usé par les années et les désillusions européennes, pourrait voir son rôle diminuer fortement, voire quitter le club cet été.
L’arrivée de Zabarnyi incarnerait donc une transition générationnelle majeure pour la défense du PSG, avec une vision claire : construire l’arrière-garde de demain, capable de rivaliser avec les meilleurs d’Europe. Mais cette ambition a un prix. Et la question est désormais simple : Paris est-il prêt à payer 70 millions pour ne pas rater le train Zabarnyi ?