Madrid – Un conflit interne couve au Real Madrid. L’entraîneur Xabi Alonso, pressenti pour succéder à Carlo Ancelotti, a clairement exprimé sa vision du modèle d’équipe qu’il souhaite construire, aux antipodes de la vision glamour du président Florentino Perez.
Lors d’une conversation privée avec le service des sports du club, révélée par une source interne, Alonso a confirmé qu’il n’avait pas besoin d’une autre superstar pour donner du peps à l’équipe, mais seulement d’un attaquant modèle comme Joselu, qui a joué le rôle de « plan B » avec une efficacité redoutable la saison dernière.

« Nous n’avons pas besoin de quelqu’un qui marque 50 buts par saison pour se forger une image médiatique. J’ai juste besoin d’un véritable attaquant – grand, mobile, capable de jouer les défenseurs, capable de presser et, surtout, capable de marquer des buts importants de la tête dans la surface. C’est le genre de joueur comme Joselu – simple mais efficace », a déclaré Alonso.
Cependant, cette déclaration directe a immédiatement suscité l’opposition implicite du président Perez. Le chef de la « Maison Blanche » est depuis longtemps célèbre pour sa philosophie « Galácticos » – constituer une équipe de stars, générer une augmentation des revenus et des médias.
Une source au sein du conseil d’administration a déclaré que Perez était mécontent lorsqu’Alonso a suggéré de chercher un « nouveau Joselu » au lieu de promouvoir des contrats à succès comme ceux de Erling Haaland ou Victor Osimhen.
« Le Real Madrid n’a pas besoin de patchs. Nous recherchons des joueurs de renom, une inspiration mondiale. Un Joselu peut être utile pour quelques matchs, mais pas le symbole d’une saison. L’équipe a besoin de joueurs de renommée mondiale, pas de remplaçants innovants », a déclaré un porte-parole de Perez.
Les tensions ne s’arrêtent pas là. Une récente réunion à huis clos à Valdebebas a dégénéré lorsqu’Alonso a présenté ses plans pour un style de jeu pragmatique, privilégiant l’efficacité plutôt que le prestige. La salle serait restée silencieuse lorsqu’il a déclaré : « Nous avons prouvé que nous pouvons gagner sans grands noms. Je ne suis pas là pour me mettre en valeur, je suis là pour gagner. »
L’ambiance dans le vestiaire a également commencé à se dégrader. Des vétérans comme Carvajal, Nacho et Lucas Vázquez soutiendraient l’approche simple et efficace d’Alonso. Parallèlement, certains joueurs sud-américains, notamment les jeunes stars qui souhaitent évoluer aux côtés de superstars, sont sceptiques quant à la stratégie du nouveau stratège.
Dans ce contexte, les médias madrilènes ont commencé à s’interroger : Alonso est-il vraiment fait pour le Real Madrid, où les projecteurs et les contrats à gros budget sont toujours indispensables ? Et si ce désaccord continue de s’intensifier, qui cédera ?
Ce conflit n’est certainement pas près de se terminer. Il soulève une question importante : le Real Madrid doit-il continuer à rivaliser avec une image tape-à-l’œil, ou revenir à la combativité simple mais efficace de l’âge d’or des guerriers comme Makelele, Arbeloa ou Alonso lui-même, lorsqu’il jouait encore ?
Une chose est claire : la guerre silencieuse entre deux personnes aux idéologies opposées ébranle les fondations de la « Maison Blanche ». Et le résultat final – un nouveau Joselu ou un contrat à gros budget – marquera un nouveau chapitre de l’histoire du Real Madrid.