Depuis le début de la saison 2025-2026, l’ambiance au Real Madrid est particulièrement tendue. Alors que le club a investi massivement pour renforcer son effectif, Xabi Alonso, fraîchement nommé entraîneur principal, a adressé un ultimatum clair à la direction : stopper immédiatement toute opération de recrutement de milieux de terrain, afin de se concentrer sur le renforcement d’une défense jugée catastrophique.

Un constat alarmant dans le vestiaire
Selon des sources proches du club, Alonso aurait déclaré lors d’une réunion interne que « le secteur défensif est une véritable passoire cette saison, et tant que ce point ne sera pas réglé, engager de nouveaux milieux ne fera qu’ajouter de la confusion au sein de l’équipe. »
Cette prise de position intervient alors que le Real était sur le point de finaliser l’achat de plusieurs milieux prometteurs, dont le jeune prodige brésilien Lucas Mendéz (18 ans), et l’expérimenté Rodrigo Martínez, ancien joueur du FC Séville. Ces transferts, estimés à près de 90 millions d’euros au total, seraient désormais suspendus.

Alonso, entre exigence et stratégie
L’entraîneur, réputé pour sa rigueur tactique, met ainsi en garde le président Florentino Pérez. Il lui aurait dit en privé : « Si nous ne réglons pas nos problèmes défensifs, cette saison sera un désastre. J’insiste pour que toutes les forces soient mobilisées sur ce secteur. Il est temps de se séparer des éléments qui plombent notre arrière-garde. »
Plusieurs joueurs défensifs sont d’ailleurs dans la tourmente, notamment le défenseur central Álvaro Navarro, qui fait l’objet de critiques virulentes en interne, qualifié de « bombe à retardement » par certains cadres du vestiaire. Alonso envisagerait de demander son départ lors du prochain mercato hivernal.
Un message fort avant la Ligue des Champions
Alors que le Real Madrid s’apprête à affronter ses adversaires en Ligue des Champions, cette décision stratégique pourrait changer la donne. Le club, qui peine encore à trouver une stabilité défensive, doit absolument rectifier le tir pour espérer rivaliser avec les meilleurs.
Le président Pérez, souvent reconnu pour son sens du risque financier, est mis face à un dilemme : valider les injonctions d’Alonso et restructurer l’effectif en profondeur ou poursuivre les investissements offensifs pour tenter de compenser les faiblesses défensives.