đ„ Pedri a lancé l’ultimatum. Carvajal a répondu par dix mots qui ont secoué la Roja.

Cette explosion d’egos ne tombe pas du ciel. Les tensions entre les deux leaders de la nouvelle et de la vieille garde de la Roja couvent depuis des mois, alimentées par la concurrence acharnée entre les jeunes talents du Barça et l’expérience du Real Madrid. Pedri, à 22 ans, réalise la saison de sa vie : 16 buts et 8 passes décisives en Ligue des champions, dont un triplé contre le PSG et un doublé en finale contre Madrid (5-0). Carvajal, quant à lui, connaît une saison irrégulière, avec des problèmes physiques récurrents et des performances qui inquiètent déjà Luis De La Fuente lui-même.
Les deux hommes ont partagé le vestiaire des équipes de jeunes, et même une véritable amitié. Mais leurs sourires se sont estompés avec les récentes convocations. En septembre, De La Fuente a laissé Pedri sur le banc contre l’Islande (2-0) pour maintenir son approche conservatrice, avec Carvajal comme leader défensif. « Je n’ai pas l’intention de continuer dans une équipe où le passé pèse plus que le talent », aurait déclaré Pedri après le match, visiblement contrarié par ce qu’il considérait comme un « favoritisme institutionnel » envers les vétérans madrilènes.
La situation a explosé le 12 octobre à Las Rozas. Lors d’un pressing haut, Pedri a publiquement reproché à Carvajal d’avoir perdu le ballon : « On n’est pas au Bernabéu, ici, on court jusqu’au bout.» Carvajal a répondu par un regard glacial, mais la tension était déjà insoutenable. De La Fuente, son autorité mise à l’épreuve, a appelé au calme. Cependant, le soir même, Pedri a décidé de franchir la ligne.
Selon des sources internes à la RFEF, le jeune joueur du Barça a lancé un ultimatum privé au sélectionneur : « C’est lui ou moi. Je ne peux pas construire l’avenir de l’Espagne en regardant en arrière.» Une déclaration qui fit l’effet d’une bombe dans le vestiaire. Quelques minutes plus tard, Carvajal, vétéran aux mille combats, 33 ans et 50 sélections internationales, décidait de rompre le silence. Sa réponse, enregistrée sur une vidéo interne, se résumait à dix mots :
« Si vous croyez en l’avenir, apprenez d’abord à respecter le passé.»
Froide, directe et dévastatrice, la réponse de Carvajal fuyait sur les réseaux sociaux l’après-midi même, immédiatement suivie des hashtags #PedriFuera et #CarvajalLeyenda. Les réseaux s’embrasaient. Anciens joueurs, journalistes et supporters étaient divisés entre ceux qui exigeaient une réembauche sans hésitation et ceux qui exigeaient le respect des symboles de la Roja.
Alarmée par l’ampleur du conflit, la RFEF convoqua une réunion d’urgence à son siège de Las Rozas. Luis De La Fuente, pris entre deux générations, a opté pour une mesure radicale : la suspension temporaire de Pedri pour « attitude inappropriée et manque de respect envers un coéquipier ». Dans son communiqué, le sélectionneur a été clair :
« Le talent ne remplace pas les valeurs qui construisent une équipe nationale.»
Carvajal, quant à lui, a été confirmé capitaine par intérim pour le prochain double rendez-vous FIFA, mais devra suivre des séances de suivi psychologique avec Pedri avant le retour du milieu de terrain. Selon un responsable de la Fédération : « Ce n’est pas seulement une question de football. C’est une question d’identité et d’héritage.»
Pedri, visiblement bouleversé mais résolu, a ensuite publié un message ambigu sur Instagram : « Parfois, l’avenir arrive avant que le passé ne se retire.» La publication, accompagnée d’une photo de lui s’entraînant seul, a dépassé les 10 millions de mentions « J’aime » en quelques heures seulement.
Pendant ce temps, l’Espagne, championne de l’Euro 2024, se prépare à affronter l’Azerbaïdjan avec une équipe émotionnellement divisée. Sur le terrain, Lamine Yamal et Nico Williams tenteront de garder leur sang-froid ; en dehors, la question demeure : l’avenir et le passé peuvent-ils cohabiter sous la même bannière ?
Pour l’instant, Carvajal avait le dernier mot. Et ils n’étaient que dix… mais ils ont résonné comme une tempête sur la Roja.