Le calme avant le Clásico ? Pas cette fois. À Barcelone, la sérénité est un luxe que personne ne semble pouvoir s’offrir. À quelques jours du choc tant attendu face au Real Madrid, une véritable crise éclate entre Hansi Flick et la jeune pépite Lamine Yamal. L’entraîneur allemand, réputé pour son exigence, aurait publiquement exprimé ses doutes sur la disponibilité du prodige espagnol. “Je ne suis pas sûr qu’il soit prêt, c’est une blessure plus compliquée qu’on ne le pense”, aurait-il lancé, le ton sec, le regard fermé.

Une phrase qui a fait l’effet d’une bombe dans le vestiaire catalan. Car Yamal, à seulement 17 ans, ne supporte pas qu’on remette en question sa force mentale ni son engagement. Selon plusieurs sources proches du club, le jeune ailier aurait quitté l’entraînement furieux, estimant que Flick avait “manqué de respect” à son travail de récupération. Certains affirment même qu’il aurait confié à ses proches qu’il “réfléchissait à son avenir” si la situation ne s’améliorait pas.

Les réseaux sociaux se sont immédiatement enflammés. D’un côté, les partisans du coach allemand, estimant qu’il faut protéger un joueur encore trop jeune et fragile pour supporter la pression d’un Clásico. De l’autre, une armée de fans outrés, persuadés que Flick est en train de casser la confiance du joyau le plus prometteur du Barça. Dans les commentaires, les mots “drame”, “crise” et “humiliation” reviennent sans cesse. Et comme souvent à Barcelone, l’affaire dépasse vite le simple cadre sportif.

En interne, plusieurs cadres de l’équipe auraient tenté de calmer la situation, sans grand succès. L’ambiance est devenue électrique, presque irrespirable. Certains journalistes espagnols parlent d’une rupture de communication totale entre l’entraîneur et son jeune joueur. Hansi Flick, fidèle à son style rigide, n’aurait pas cherché à s’excuser. “Au Barça, on ne joue pas avec 80 % de ses moyens. Soit tu es prêt, soit tu ne joues pas”, aurait-il confié en privé.
Mais la déclaration qui a tout fait dérailler vient de Yamal lui-même. Selon un proche du joueur, le prodige aurait laissé entendre qu’il “écouterait les offres” à la fin de la saison — une phrase qui n’est pas passée inaperçue au sein du club, surtout quand on sait qu’à Paris, Luis Campos et Nasser Al-Khelaïfi suivent de près sa situation. Certains médias catalans parlent même d’un contact discret entre l’entourage de Yamal et le PSG, intrigué par la tension qui règne entre le joueur et son entraîneur.
Dans les travées du Camp Nou, on tente de minimiser la tempête, parlant simplement de “frustration d’un jeune joueur ambitieux”. Mais personne n’est dupe. La relation entre Flick et Yamal semble désormais fissurée, et l’ombre du PSG plane comme une menace silencieuse. “Ce genre de tension, avant un Clásico, c’est exactement ce qu’on ne voulait pas”, glisse un membre du staff, visiblement inquiet.
Au-delà du scandale médiatique, c’est toute une question de confiance et d’autorité qui se joue ici. Flick veut imposer sa méthode, sa rigueur et sa discipline. Yamal, lui, incarne une génération libre, impatiente, sûre de son talent et peu encline à accepter les critiques publiques. Deux mondes, deux tempéraments, qui viennent de se percuter de plein fouet à la pire période possible.
À quelques jours du match contre le Real, personne ne sait encore si Yamal sera sur la feuille de match. Mais une chose est certaine : même s’il joue, le feu ne s’éteindra pas si facilement. Le Barça, déjà sous pression sportive, doit désormais gérer une crise d’ego qui menace d’exploser en pleine lumière. Et si Yamal venait à briller sous les projecteurs du Bernabéu, ce serait sans doute la pire des réponses pour Hansi Flick — et le début d’un nouveau chapitre dans un feuilleton que Barcelone ne contrôle déjà plus.