Ce devait être une nuit de fête, un nouveau chapitre glorieux dans la légende de Kylian Mbappé. Mais à la 80ᵉ minute du match entre la France et l’Azerbaïdjan, tout a basculé : une grimace, un geste vers la cheville, puis un regard inquiet vers le banc. Quelques secondes plus tard, le capitaine des Bleus quittait le terrain sous les applaudissements, laissant derrière lui un silence lourd — à Madrid, les téléphones se sont allumés comme une traînée de poudre.

Dans les bureaux de Valdebebas, la nouvelle a été accueillie avec stupeur. Mbappé venait d’inscrire son dixième but consécutif avec la France, battant un record vieux de plusieurs décennies. Mais derrière l’exploit, la réalité physique rattrapait le héros. Une douleur à la cheville droite, déjà fragilisée, venait tout remettre en cause à deux semaines du Clásico contre Barcelone.
Selon plusieurs sources internes, Xabi Alonso n’a pas tardé à réagir. Le nouvel entraîneur du Real Madrid, connu pour sa rigueur et sa prudence, aurait immédiatement contacté le staff médical de l’équipe de France. Et selon des témoins, le ton de la discussion aurait été… glacial.

“Il savait que Mbappé n’était pas à 100%. On l’avait dit, on l’avait écrit noir sur blanc. Et pourtant, Deschamps l’a aligné 80 minutes dans un match déjà plié à la mi-temps,” aurait confié un membre du staff madrilène, sous couvert d’anonymat.
L’incident a ouvert une fracture silencieuse entre Madrid et Clairefontaine. Alonso, en privé, aurait exprimé une colère rare. Depuis son arrivée à la Casa Blanca, il a prôné une gestion intelligente des efforts — un principe qu’il estime avoir été “piétiné” par la sélection française. “C’est inacceptable, surtout à ce moment de la saison,” aurait-il lâché en quittant le centre d’entraînement vendredi matin.
Mais le plus intrigant reste la réunion d’urgence organisée à Valdebebas le soir même. Autour de la table : Alonso, le médecin du club, un représentant de Florentino Pérez… et Mbappé lui-même, revenu précipitamment à Madrid. Selon les informations de El Diario Blanco, le joueur aurait tenté de rassurer tout le monde, expliquant qu’il ne s’agissait que d’une gêne musculaire mineure. Pourtant, les images captées à son arrivée parlaient d’elles-mêmes : visage fermé, démarche hésitante, cheville bandée.
Alonso, loin d’être convaincu, aurait tranché : “Pas de risque avant le Clásico.”
Une phrase qui a provoqué des remous immédiats dans le vestiaire. Certains cadres, comme Valverde et Rudiger, auraient compris la décision. D’autres, au contraire, craignent que l’absence de Mbappé, même temporaire, ne désorganise totalement le système offensif.
À la presse, le Real Madrid a préféré garder le silence. “Aucune communication officielle avant les examens de lundi”, a indiqué le club dans un communiqué sec. Mais en interne, les discussions vont bon train. Alonso, d’après nos sources, aurait demandé un plan d’urgence : repositionner Bellingham plus haut, réintégrer Brahim Diaz dans la rotation, et préparer une option tactique sans Mbappé pour au moins deux matchs.
Pendant ce temps, du côté de Clairefontaine, Deschamps se défend. “Kylian voulait jouer, il se sentait bien,” a-t-il déclaré en conférence de presse. Une phrase qui n’a pas plu à Madrid. “C’est toujours la même histoire : quand il s’agit de la France, on ferme les yeux sur les risques. Et c’est nous qui payons la facture,” souffle un proche du président Pérez.
Le destin, une fois de plus, semble vouloir tester la patience de Florentino Pérez. Car Mbappé, depuis son arrivée, est devenu bien plus qu’un joueur : il est le symbole du nouveau cycle, la vitrine du Real post-Benzema. Et le voir souffrir avant le choc face au Barça, c’est plus qu’un simple contretemps — c’est un avertissement.
Un signe que, peut-être, le rêve doré autour du prodige français pourrait déjà être mis à l’épreuve.
Dans le vestiaire, le silence est pesant. Certains ont vu Mbappé sortir du centre médical tête basse, sans un mot. D’autres assurent qu’il aurait murmuré, en quittant la salle :
“Je reviendrai. Même si je dois jouer avec une seule jambe.”
Une phrase devenue virale sur les réseaux en quelques heures… et qui, à Madrid, divise. Faut-il le préserver ou le laisser décider ? Une seule certitude : la tempête autour de Mbappé ne fait que commencer — et le Clásico approche à grands pas.