C’est un scénario que peu de supporters merengues auraient imaginé il y a encore quelques mois : Jude Bellingham, considéré comme l’un des hommes forts du Real Madrid depuis son arrivée, pourrait bientôt débuter les matchs… sur le banc. La raison ? L’éclosion spectaculaire d’Arda Güler et de Franco Mastantuono, qui bouscule totalement la hiérarchie au milieu de terrain.

Depuis l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc madrilène, les cartes sont redistribuées. Le nouvel entraîneur insiste sur la rotation et la concurrence, mettant fin à l’ère où certaines stars semblaient intouchables sous Carlo Ancelotti. Et les jeunes talents en profitent.

Arda Güler, meneur de jeu turc, impressionne par son intelligence tactique, sa créativité et sa capacité à dicter le rythme. Contre Kairat Almaty, tout le jeu offensif du Real a semblé passer par ses pieds. Sa relation technique avec Kylian Mbappé commence même à dessiner une nouvelle association redoutable.

De son côté, Franco Mastantuono, 17 ans à peine, apporte puissance, intensité et énergie. Sa capacité à couvrir tout le terrain, à récupérer et à se projeter vers l’avant fait de lui un profil complémentaire idéal. Güler et Mastantuono incarnent une double menace : la vision et la créativité d’un côté, la fougue et la combativité de l’autre.
Face à ce duo en pleine ascension, Jude Bellingham se retrouve fragilisé. Revenu récemment de blessure, l’international anglais n’a pas encore retrouvé son rythme optimal. Surtout, il préfère évoluer dans l’axe, une zone déjà occupée par Güler. Les observateurs espagnols estiment que Bellingham n’est plus un titulaire automatique mais un concurrent parmi d’autres dans la rotation.
La presse madrilène s’enflamme : Marca souligne que « Bellingham vit peut-être son plus grand défi depuis son arrivée », tandis que les supporters se divisent. Certains rappellent son importance la saison passée, d’autres voient dans la nouvelle génération la clé de l’avenir.
Pour Xabi Alonso, le casse-tête est évident : comment intégrer trois talents de ce niveau dans un même système sans déséquilibrer l’équipe ? Une certitude : la saison est longue, mais le Real Madrid pourrait bien entrer dans une nouvelle ère où même les plus grandes stars doivent se battre pour leur place.