Le Real Madrid pensait avoir retrouvé un peu de sérénité après sa victoire face au Kairat Almaty en Ligue des champions, mais une nouvelle tempête médiatique a éclaté dans la capitale espagnole. En cause : Federico Valverde, resté sur le banc toute la rencontre, accusé par certains médias d’avoir exprimé un profond mécontentement envers son entraîneur Xabi Alonso.

Les rumeurs ont rapidement enflammé les réseaux sociaux. La présence de Valverde en conférence de presse d’avant-match, malgré son statut de remplaçant, a intrigué les observateurs. Puis, son absence totale sur le terrain a nourri la thèse d’un malaise grandissant. Certains journalistes ont même évoqué une « rébellion silencieuse » dans le vestiaire madrilène.

Face à la polémique grandissante, le milieu uruguayen a pris la parole sur son compte X (anciennement Twitter). Dans un long message, il a nié catégoriquement toute attitude de défiance : « J’ai lu des articles qui nuisent à ma réputation. Oui, je sais que j’ai parfois mal joué, mais jamais je n’ai refusé de me battre pour ce club. J’ai joué blessé, avec des fractures, et je n’ai jamais demandé à être ménagé. »

Valverde a également tenu à clarifier sa relation avec Xabi Alonso : « J’ai de très bons rapports avec l’entraîneur. Bien sûr, comme tout joueur, j’ai une préférence pour certains postes, mais je suis toujours disponible pour aider l’équipe, peu importe les circonstances. Je jure sur mon honneur que je ne lâcherai jamais et que je donnerai toujours mon cœur pour ce club. »
Ce discours n’a pas suffi à éteindre totalement la controverse. Les supporters madrilènes se divisent : certains saluent la loyauté d’un joueur exemplaire, d’autres s’interrogent sur la gestion de l’effectif par Alonso et sur les tensions latentes dans un groupe déjà fragilisé par la lourde défaite contre l’Atlético quelques jours plus tôt.
Quoi qu’il en soit, la réaction de Valverde illustre l’importance du moment : dans une saison où chaque détail compte, la moindre polémique peut ébranler la confiance collective. Le Real Madrid devra rapidement retrouver la stabilité, car le calendrier s’accélère et l’ombre du doute plane toujours au-dessus du vestiaire blanc.